tag:blogger.com,1999:blog-82450696651857739852024-03-12T22:47:11.612-04:00Le blog de Manx, inutile?!À la longue, on finit par prendre position et à se demander pourquoi on écrit. Certains écrivent pour être lus. Je sais que j'aime qu'on me lise, mais le fait que des gens le fassent me donnent la motivation de faire plus: de chercher des réponses et de m'informer en même temps d'informer les autres. Merci à tous de passer par cette page de temps en temps; vous lui donnez un sens.Manxhttp://www.blogger.com/profile/08835695084527913375noreply@blogger.comBlogger64125tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-86852325285689507302008-05-02T16:03:00.002-04:002008-05-02T16:05:45.624-04:00Déménagement du printempsBon, mes boîtes sont faites et empaquetées, il ne me reste qu'à aller les déballer à ma nouvelle adresse.<div><br /></div><div><a href="http://manx.wordpress.com">http:\\manx.wordpress.com</a></div><div><br /></div><div>Vous pouvez m'y rendre visite quand vous voulez.</div><div><br /></div><div>La raison de mon départ de Blogger est dans les carences de l'interface, et surtout que je vais suivre la mode de mes prédécesseurs qui est d'opter pour Wordpress, qui semble posséder une interface plus intéressante.</div>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-27363547163256639942008-04-30T00:20:00.007-04:002008-04-30T11:16:49.212-04:00Dernier sondage au Québec - Plus d'un an après<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYfB1YuQSfEWHRWu7tj8ZDGlDbZ8OcOshL_IoGP6858aPTJF_FmomvlmB4sNJJwoimM3UDziZY6sFJ_VWmeCYhkt51dn1W4DSAjWFB09GJ9VAlI0QX9PK892gwTGRvSfw_oJHoNJjxip4/s1600-h/elections.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYfB1YuQSfEWHRWu7tj8ZDGlDbZ8OcOshL_IoGP6858aPTJF_FmomvlmB4sNJJwoimM3UDziZY6sFJ_VWmeCYhkt51dn1W4DSAjWFB09GJ9VAlI0QX9PK892gwTGRvSfw_oJHoNJjxip4/s400/elections.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5194893832648997042" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(85, 26, 139); text-decoration: underline;"><br /></span></div><div style="text-align: left;">Cyberpresse publie les derniers sondages sur son site web sous le titre "Les libéraux réélus et majoritaires" (*ahem* un peu partisan, mais Gesca y a droit, le PLQ a vraiment le vent dans le dos). Je me suis dit que ce serait bien de comparer les résultats aux dernières élections à celles du dernier sondage (le premier chiffre est le résultat du sondage, le deuxième le résultat aux dernières élections):<br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">PLQ = 38 - 33 = (+5%)</div><div style="text-align: left;">ADQ = 17 - 31 = (-14%)</div><div style="text-align: left;">PQ = 29 - 28 = (+1%)</div><div style="text-align: left;">QS = 5 - 4 = (+1%)</div><div style="text-align: left;">PVQ = 9 - 4 = (+5%)</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ce que l'on y voit:</div><div style="text-align: left;">-Le PLQ a fait des progrès remarquables. Surtout que dans un gouvernement, le parti au pouvoir a tendance à perdre des votes.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">-Le vote adéquiste n'est pas régulier. Bien entendu, avec l'histoire de Mme Tremblay qui a fermé la porte assez violemment à l'ADQ, plusieurs personnes ont été désillusionnées. Malgré tout, l'ADQ a connu un glissement progressif avant de se loger à 17%.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">-Le PQ stagne et reste dans la marge d'erreur. Le momentum qui a suivi le couronnement de Pauline Marois il y a quelques mois n'est plus. On veut moins de paroles creuses, plus de contenu, des actions sérieuses sur autre chose que la question linguistique. L'exemple de l'ADQ a montré que ce n'est pas ce qui donne des votes stables.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">-Québec Solidaire est dans la marge d'erreur. On dirait que peu importe ce qui s'y passe, personne n'en parle. Le défi pour la formation politique est de provoquer positivement, afin d'attirer l'attention sur un quatrième parti. Ce ne sera pas une tâche facile, mais je crois de façon tout à fait partisane et biaisée que ce serait possible.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">-Le PVQ a connu une donnée aberrante (9%). C'est probablement une erreur de sondage, mais bon... Si ce n'est le cas, alors le PVQ bénéficie de ce que l'ADQ avait il y a 5 ans; à savoir que le parti n'a pas besoin qu'on parle de lui pour gagner des votes et que ceux-ci sont, malheureusement, facilement perdus. Un vote par opposition n'est pas un vote stable. Afin de consolider ces votes solidement et de pouvoir élire des députés, il faudrait que le PVQ arrive, lui aussi, à provoquer et à faire entendre parler de lui. Le PVQ a reçu une balle énorme dans son camp, possiblement la seule avant un bon bout de temps. Il faut voir si le parti saura la recevoir.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Voilà un petit résumé de ce que je pense du sondage actuel ^^. Je me suis dit qu'il fallait un billet léger aujourd'hui, et j'ai trouvé bien amusant de voir le dernier sondage sur les intentions de vote.</div>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-15184132106654051992008-04-23T22:15:00.011-04:002008-04-24T12:19:44.771-04:00Je suis un PastafARRRienJe suis un pastafarien. Le monde qui me connaissent sur Facebook le savent depuis longtemps ^^.<div><br /></div><div>Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le Pastafarianisme, c'est très simple. Nous croyons que le monde a été créé par un Spaghetti bolognaise volant, qui aurait créé les montagnes, les forêts, l'eau et des nains. Ses disciples, les pirates (ou Pastafariens), répètent son message d'espoir.</div><div><br /></div><div>Pour ceux qui ne le savent pas, la plus récente bataille des pastafariens fut face au conseil de l'éducation de l'Arkansas, afin de demander à ce que comme l'on voulait parler de l'enseignement du créationnisme à l'école pendant les cours de sciences (ce qui est légitime), il fallait parler de différentes écoles créationnistes, et donc que la nôtre ait une voix elle aussi dans ce volet éducatif. Sans quoi, il serait possible pour les Pastafariens de prendre des actions légales pour que soit enseigné nos arguments sur l'existence d'un spaghetti volant ayant créé l'univers, fort renforcis par des documentations sérieuses et importantes.</div><div><br /></div><div>Prenons un exemple: les Pastafariens croient que le réchauffement climatique expérimenté depuis le XIXe siècle serait causé par la diminution du nombre de pirates (Pastafariens). Des documents prouvent que de telles allégations sont vraies. Nous avons aussi prouvé (grâce à wikipedia, qui semble devenir une source de plus en plus crédible...) que la Somalie est le pays émettant le moins de GES au monde, et ayant le plus de pirates au monde. La période du Petit Âge de Glace, au Moyen Âge, correspond aussi à un moment où les pirates abondaient sur les mers et océans. Coïncidence? Je ne crois pas. Si vous êtes encore sceptiques, voici la preuve:</div><div><br /></div><div><img src="http://www.venganza.org/piratesarecool4.gif" height="295" width="350" /><br /></div><div><br /></div><div>Notre église gagne des fidels de jour en jour, si bien qu'un tribunal du Tenesse nous a accordés une place de choix:</div><div><br /></div><div><br /><object height="290" width="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/KtIyYEPVgTk&rel=0&color1=0x3a3a3a&color2=0x999999&hl=en"><param name="wmode" value="transparent"><embed src="http://www.youtube.com/v/KtIyYEPVgTk&rel=0&color1=0x3a3a3a&color2=0x999999&hl=en" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="290" width="350"></embed></object></div><div><br /></div><div>En conclusion, nous croyons qu'effectivement, vu les milliers de preuve de l'importance de notre église et vu sa reconnaissance internationale grandissante, que les Pastafariens devraient avoir le droit d'utiliser les mêmes systèmes de fraude d'impôt que les autres religions!</div><div><br /></div><div>Site web du FMSisme (Flying Spaghetti Monsterism): </div><div><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';font-size:12;" ><a href="http://www.venganza.org/">http://www.venganza.org/</a></span><br /></div><div><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';font-size:12;" ><br /></span></div><div>Lettre ouverte au Conseil de l'éducation de l'Arkansas (qui fut la plus grande bataille du FSMisme):</div><div><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';font-size:12;" ><a href="http://www.venganza.org/about/open-letter/">http://www.venganza.org/about/open-letter/</a></span><br /></div><div><br /></div><div>(N'oubliez pas que si un Dieu existe et qu'il est vraiment intelligent, il doit au moins avoir le sens de l'humour!)</div><div><br /></div><div>P.S. Je ne m'y connais pas en html, mais heureusement que je viens d'apprendre comment recadrer des formats d'image pour blogger... -_-</div>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-80757789043542124332008-04-22T11:31:00.003-04:002008-04-22T11:59:38.673-04:00La mythologie moderne: le pouvoir productif des OGM<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.dkimages.com/discover/previews/853/50013166.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px;" src="http://www.dkimages.com/discover/previews/853/50013166.JPG" border="0" alt="" /></a><br />La presse mondiale est à feu et à sang contre les OGM, alors que le professeur en agronomie Barney Gordon, de l'université du Kansas, a effectué une recherche de 3 ans qui tend à prouver qu'au contraire de ce que prétendent plusieurs sources, certains organismes, comme dans le cas étudié, le soya, ne subissent pas un gain en productivité lorsqu'ils sont génétiquement modifiés.<div><br /></div><div>Ainsi, pour l'exemple du soya, l'OGM Roundup Ready de soya, de Monsanto, a démontré des rendements de 10% plus faible que son homologue naturel choisi par sélection artificielle, sous des conditions similaires et sans enrichissement du sol. Cela vient confirmer des résultats similaires venant de l'université du Nebraska comme quoi le soya génétiquement modifié n'apportait pas de meilleur rendement.</div><div><br /></div><div>L'étude, pratiquée avec une méthodologie très sérieuse (le même lieu géographique et les mêmes terres ont été employées - et la recherche a duré 3 ans), émet la théorie que le soya Roundup Ready demande au sol plus de manganèse et l'apauvrit en nutriments. L'étude montre aussi que d'ajouter de l'engrais riche en manganèse pouvait réduire l'écart de rendement.</div><div><br /></div><div>Cela venait confirmer les inquiétudes d'agriculteurs faisant pousser du soya génétiquement modifié, qui se plaignaient aux agronomes que leurs résultats au niveau des rendements du soya différaient de ce que les modèles utilisés leur donnaient comme rendement théorique.</div><div><br /></div><div>Afin d'obtenir un rendement similaire (légèrement supérieur de 1.3%, en fait), il fallait appliquer 1.5 lb/Acre d'engrais enrichi de manganèse, ce qui est une assez grosse dépense.</div><div><br /></div><div>Ensuite, les gouvernements viennent transmettre aux gens que les OGM sont bons pour les rendements, alors que de plus en plus de sceptiques sortent pour affirmer qu'au niveau des rendements, la meilleure solution est de procéder à des sélections artificielles, ce que l'on fait depuis quelques milliers d'années. On essaie de nous vendre que les OGM sont la solution à la fin dans le monde, grâce à leurs hauts rendements, alors qu'en vérité, les OGM ne sont qu'une solution plus facile pour gérer les insectes, dans un contexte où la monoculture rend les plants vulnérables aux épidémies et les sols à l'apauvrissement progressif et remarqué.</div><div><br /></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Le soya Roundup Ready est une variété résistante au glyphosate. En d'autres termes, c'est une espèce créée par Monsanto pour résister au pesticide/herbicide Roundup, de Monsanto. Déjà en 1998, 40% des plans de soya de l'état de l'Iowa étaient de la variété génétiquement modifiée pour résister au glyphosate.</span></div><div><br /></div><div>Sources:</div><div><a href="http://www.ipni.net/ppiweb/bcrops.nsf/$webindex/70ABDB50A75463F085257394001B157F/$file/07-4p12.pdf">Article</a> de Barney Gordon, dans le journal d'agronomie "Better Crops"</div><div><br /></div><div>Un des <a href="http://www.independent.co.uk/environment/green-living/exposed-the-great-gm-crops-myth-812179.html">articles</a> d'un éditeur environnemental (Je dois avouer que les articles que j'ai lus se ressemblent, et que j'ai préféré aller voir à la source dans l'article de M. Gordon, qui offre une position beaucoup plus complète et mesurée). Je crois que celui-ci est le meilleur, venant du journal Britannique "The Independent".</div>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-5176420418262614012008-04-21T22:43:00.005-04:002008-04-22T00:03:11.788-04:00Des designs qui sauvent des viesPlusieurs problématiques ont lieu dans des milieux extrêmement défavorisées. Malheureusement, c'est dans ces milieux où les besoins se font les plus criants et où le financement se fait le moins. Ce manque d'argent afin d'aider à trouver des solutions à des problèmes fondamentaux, comme la pénurie d'eau (ou sa contamination) ou la mortalité infantile fait que les solutions se font très rares.<div><br /></div><div>En design pour de telles problématiques, il est essentiel de tenir compte de critères bien spéciaux. Les solutions soumises doivent être peu chères, avoir un effet direct sur les personnes et, du mieux que l'on peut, être durables et pouvoir tenir longtemps. Voilà donc des solutions relativement simples à des problématiques complexes, qui pourraient avoir un impact majeur sur la vie de millions de personnes.<br /><br /><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; ">La problématique de l'eau</span><br /></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;">Hippo Rollers</span></div><div><br /></div><div>La première fois que j'ai vu cette image, je me suis vraiment demandé longtemps ce que c'était. Bien sûr, ça ressemble à un tank d'eau. Mais à quoi ça sert?</div><div><br /></div><div><img src="http://www.treehugger.com/hippo-rollers-stacked.jpg" /><br /></div><div><br /></div><div>Voici la réponse:</div><div><img src="http://functions.safeshop.co.za/View.asp?ID=9356" /><br /></div><div>Sur cette image, on voit Nelson Mandela, libérateur de l'apartheid en Afrique du Sud, tenant un Hippo Roller. Mais encore là, on semble avoir de la difficulté à voir à quoi ça peut bien servir...</div><div><br /></div><div>(P.S. Sur cette image, on voit probablement un mauvais design de Hippo Roller, car sa couleur est noire, ce qui pourrait réchauffer le liquide à l'intérieur et réduire la durée de vie du produit sous l'effet de la chaleur, qui est destiné à rester au soleil pendant de longues périodes de temps. Maintenant, les Hippo Rollers que j'ai vu sont tous bleu ciel, une couleur relativement populaire dans les polymères et qui résiste à cet effet solaire)</div><div><br /></div><div><img src="http://www.treehugger.com/hippo-rollers-ladies-rolling.jpg" /><br /></div><div><br /></div><div>Il faut comprendre la problématique; en Afrique, les gens parcourent de longues distances pour aller chercher de l'eau. Cette distance limite la quantité que l'on peut amener, souvent limité à une cruche ou deux, que l'on traîne parfois sur la tête. Ce travail est dur et gaspille beaucoup d'énergie (ce qui, ironiquement, chez l'être humain, consomme beaucoup d'eau). Grâce aux hippo rollers, il est possible de produire des contenants relativement peu chers (en polymères plastiques), durables et facilement transportables, en les roulant sur le sol. Je ne serais pas sur de traîner 90 L (en général, 90L équivaut à 90 kg) d'eau sur une pente ou un terrain escarpé avec ce bidule, mais il faut avouer que c'est une excellente solution pour faciliter le transport de l'eau.</div><div><br /></div><div>Au Mali, pays relativement aisé au niveau de l'eau en Afrique, la distance moyenne pour aller chercher de l'eau est de 394 m pour les 22 communes du pays, ce qui semble plus ou moins grand (distance de 788 m aller-retour). Dans une de ces communes, cela va à 1.390 km (ou 2.78 km aller-retour) [<a href="http://fr.allafrica.com/stories/200711010574.html">Source</a>] . Au Nigéria, on prévoit réduire la distance moyenne de 15 km de distance vers un point d'eau dans les régions de Yobe et Osun, pour la faire passer à 500 m d'ici 2012 (de 30km à 1km en aller-retour) [<a href="http://fr.allafrica.com/stories/200710110262.html">Source</a>]. Dans ce genre de conditions, il est clair que l'utilisation de moyens de faciliter le transport de plus grosses quantités d'eau pourrait aider à la qualité de vie des habitants, et que des progrès se font aussi au niveau de l'assainissement de cours d'eau.</div><div><br /></div><div>Le site du <a href="http://www.hipporoller.org/">Hippo Roller</a> Project.</div><div>L'article de <a href="http://www.treehugger.com/files/2008/03/project-h-design-water-in-africa.php">TreeHugger</a> sur Hippo Roller.</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;">La mortalité infantile dans les pays du Tiers-Monde</span></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;">Fabriquer de nouveaux charbons - Amy Smith, MIT</span></div><div><br /></div><div>Pour faire simple, voilà une vidéo d'Amy Smith sur le design de nouveaux moyens pour fabriquer des combustibles à feux de cuisson efficaces. Cela explique bien les problématiques dans le design pour des problématiques humanitaires.</div><div><br /></div><div><br /></div><div>L'introduction commence par un choc: quelle est la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans? Les maladies reliées à l'eau, la diarrhée? Non! Ce sont les maladies respiratoires aigües dues à des feux de cuisson impropres employés à l'intérieur.</div><div><br /><br /><br /><object classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=8,0,0,0" width="320" height="285" id="VE_Player" align="middle"><param name="movie" value="http://static.videoegg.com/ted/flash/loader.swf"><param name="FlashVars" value="bgColor=FFFFFF&file=http://static.videoegg.com/ted/movies/AMYSMITH_high.flv&autoPlay=false&fullscreenURL=http://static.videoegg.com/ted/flash/fullscreen.html&forcePlay=false&logo=&allowFullscreen=true"><param name="quality" value="high"><param name="allowScriptAccess" value="always"><param name="bgcolor" value="#FFFFFF"><param name="scale" value="noscale"><param name="wmode" value="window"><embed src="http://static.videoegg.com/ted/flash/loader.swf" flashvars="bgColor=FFFFFF&file=http://static.videoegg.com/ted/movies/AMYSMITH_high.flv&autoPlay=false&fullscreenURL=http://static.videoegg.com/ted/flash/fullscreen.html&forcePlay=false&logo=&allowFullscreen=true" quality="high" allowscriptaccess="always" bgcolor="#FFFFFF" scale="noscale" wmode="window" width="320" height="285" name="VE_Player" align="middle" type="application/x-shockwave-flash" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></object><br /><br /><br /></div><div>Il faut trouver des solutions locales et peu chères.</div><div>Il ne faut pas utiliser des produits ayant déjà une fonction ou une utilité importante.</div><div>Il faut trouver une solution ayant un meilleur effet pour la santé.</div><div>Le processus doit être facilement développable et, dans plusieurs cas, ne pas fonctionner à l'électricité. L'énergie humaine ou parfois animale sont souvent les seules sources d'énergie disponibles.</div><div>La solution doit être le plus simple possible, et doit pouvoir se répéter dans d'autres communautés.</div><div><br /></div><div>Ce sont les principaux critères qui ont avantagé la machine qui a été designée par des chercheurs professionnels du MIT, afin de transformer des résidus agricoles du manioc, aussi appelé tapioca chez nous, (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Manioc">wikipedia</a>) en "charbons". Un autre design a été adapté pour la bouze de vache, un produit extrêmement utilisé en Inde pour de nombreuses fonctions (comme la fabrication de briques).</div><div><br /></div><div>L'utilisation du feu comme combustible a eu beaucoup d'autres impacts néfastes. Dans des pays comme Haïti, c'était la seule alternative pour créer un combustible abordable (gratuit, en fait, ou presque), mais cela a contribué à un effet majeur de déforestation... ce qui résulte en l'apauvrissement de sols du à la diminution de la capacité de rétention d'eau (les racines créent des "vides" dans la terre, par où l'eau s'infiltre et reste plus facilement). Cela résulte aussi en des innondations plus fortes et plus violentes (l'infiltration trop rapide entraîne plus d'eau qui revient se jetter dans les rivières et augmente leur débit et leur volume, ce qui les fait sortir de leurs banques et innonde des terres). [<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Haiti#cite_note-1">Wikipedia</a>]</div><div><span class="Apple-style-span" style=" line-height: 19px; font-family:-webkit-sans-serif;font-size:13px;"><blockquote>In 1925, Haiti was lush, with 60% of its original forest covering the lands and mountainous regions. Since then, the population has cut down all but an estimated 2% of its original forest cover, and in the process has destroyed fertile farmland soils, contributing to desertification Erosion has been severe in the mountainous areas. Most Haitian logging is done to produce charcoal, the country's chief source of fuel.</blockquote>Donc, on voit que parfois, il est possible de trouver des solutions simples à des problématiques très larges (de la mortalité infantile à la gestion des eaux). Par contre, de telles solutions ne sont pas toujours faciles à développer. Comme vous avez du le voir avec la présentation d'Amy Smith, les étapes passées pour développer une machine manuelle apte à fabriquer des "charbons" suffisament efficaces pour les feux de cuisson et qui seraient moins néfastes pour le système respiratoire. Le design des Hippo Rollers a aussi du passer par de lourdes épreuves de brainstorming, au sujet du choix des matériaux, de la couleur (comme je l'ai montré, elle a un effet important sur la durée de vie de l'objet), l'assemblement et le format. Et là, je ne parle pas encore de la machinerie nécessaire pour sa fabrication ou du transport, qui sont d'autres étapes importantes à tenir en compte.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" line-height: 19px;font-family:-webkit-sans-serif;font-size:13px;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" line-height: 19px;font-family:-webkit-sans-serif;font-size:13px;">En gros, tout design, aussi petit qu'il soit, demande beaucoup de pensée, mais peut aussi apporter d'énormes résultats et des promesses d'un meilleur avenir.</span></div></div>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com145tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-51727799556480691382008-04-19T23:18:00.004-04:002008-04-21T00:19:25.086-04:00Énergies, partie 7: Du fumier à l'électricité<p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Voilà, ma session tire à sa fin, comme vous le voyez, car je reviens écrire quelques messages. J’avais écrit, au début du mois, le ¾ d’un article sur la pêche à la morue à Terre-Neuve, mais un emploi du temps scolaire chargé et la fatigue chronique m’ont empêché de le finir avant aujourd’hui. Alors je profite de la pause de 2<sup>e</sup> période (2-1 Habs) pour continuer à écrire.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">En passant, Blogger est vraiment médiocre au niveau de la mise en page. Je pense que j’ai du éditer mon post quatre fois avant que mes tailles de caractère ne s’écrivent comme il faut pour mon message sur la morue, alors je profite du fait que je fasse un nouveau message pour le souligner, car j’ai peur de tout bousiller en appuyant sur le bouton « éditer ».</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Je vais un peu recycler un projet de recherche fait à l’université qui traite d’un sujet indirectement concerné par une controverse en ce moment : les biocarburants. Je m’excuse que plusieurs sources viennent de journaux payants (McGill nous les fournit gratuitement en archives sur le net, grâce à de brillants donateurs, pour les travaux de recherche). Je vais par contre tenter de vous remettre au moins un lien pertinent, et j’ai trouvé <a href="http://www.eere.energy.gov/consumer/your_workplace/farms_ranches/index.cfm/mytopic=30002">celui-ci</a>, du Ministère Fédéral de l’Économie et de l’Énergie d’Allemagne. Il faut noter que l’Allemagne est LE pays qui pratique la digestion anaérobique, à 350 MW d’électricité produite annuellement.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">La digestion anaérobique est un procédé biologique au sens propre du terme, car elle existe de façon entièrement naturelle chez d’autres espèces. Pour simplifier le tout, les <span style=""> </span>ruminants, comme la vache, contiennent dans leurs estomacs des bactéries qui vont digérer une partie de la matière organique et la rendre plus facilement digérable. Par contre, cette digestion rejette un sous-produit : le biogaz. Le biogaz est composé à environ 60% de méthane, presque 40% de dioxyde de carbone et contient aussi des traces de sulphide d’hydrogène et de vapeur d’eau. C’est en partie à cause de cette digestion que l’agriculture et l’élevage sont responsables du tiers des émissions humaines de méthane, un des gaz à effet de serre les plus nocifs.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">La digestion anaérobique a lieu partout où les conditions climatiques (l’humidité et la température en sont les plus importants facteurs) permettent aux bactéries de digérer de la matière organique. Elle a lieu, par exemple, dans les sites d’enfouissement, où le biogaz doit être géré ou transformé. À partir de cette réaction, il est possible de trouver des façons de collecter un biogaz de façon volontaire, dans le but de créer un combustible sous forme gazeuse et capable de générer de l’électricité.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Mais pour cela, il faut des composantes riches en matière organique en grandes quantités et facilement digérables par les bactéries anaérobiques. En milieu urbain, la meilleure façon de faire est d’adapter les sites d’enfouissement pour en collecter les biogaz. La carrière Miron, à Montréal, en fut un bon exemple; étant une carrière à ciel ouvert avec des déchets enfoncés dans le sol, il était facile de collecter le biogaz généré et de l’utiliser pour créer de l’électricité. C’est pourquoi Gazmont, un collectif de plusieurs entreprises, a une centrale thermique dans le quartier Saint-Michel qui génère 25 MW d’électricité par année. J’ajoute ici une note personnelle : Gazmont a un contrat avec Hydro-Québec, où le collectif d’entreprises DOIT produire 25 MW d’électricité ou subir de très sévères amendes. À cause de cela, les chaudières à combustion contiennent non seulement du biogaz, mais l’on brûle aussi du gaz naturel et/ou du mazout lourd (pétrole peu raffiné) durant l’hiver, où la température plus basse ralentit la production de biogaz.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">En milieu rural, par contre, la principale source de biogaz vient du fumier, solide ou liquide. Le fumier comporte une grande quantité de matières organiques, mais comme il a déjà été digéré dans l’estomac, son potentiel pour créer du biogaz est amoindri. Mais il faut aussi savoir quelles sont les autres utilités du fumier. Épandu sur les terres, il peut s’avérer être un agent capable d’enrichir le sol d’azote ou de phosphates. Dans d’autres cas, le fumier doit être stocké dans d’énormes bâtiments (séparé entre solides et liquides) en attendant d’être vidés. Finalement, le compostage, méthode peu utilisée car elle apauvrit l’apport en énergie du fumier et nécessite des installations et des connaissances spécialisées) est peu utilisé, hormis dans l’agriculture biologique.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Toutefois, l’épandage est une technique qui enrichit le sol en phosphates. Le BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement) estime que dans plusieurs régions, l’épandage est si pratiqué que les phosphates contaminent les eaux souterraines ou des cours d’eau. Pour cela et quelques autres raisons de voisins caves qui se plaignent des odeurs (apprenez à vivre en territoire agricole et fermez-la – ça pue, de la merde, ça puera toujours et c’est une excellente façon de faire pousser les tomates qui sont dans votre assiette), l’épandage est une mesure contrôlée et limitée à deux fins de semaine par année. Le stockage devient donc nécessaire, mais il y a souvent des surplus, surtout dans l’élevage porcin. Il faut donc soit opter pour investir de l’argent et construire un composteur, soit payer pour se débarasser d’un produit avec une valeur. La digestion anaérobique pourrait donc collecter de tels surplus et les convertir en énergie, avant de les re-distribuer.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">La digestion anaérobique peut être faite dans des digéreurs locaux, sur la ferme, mais cela n’est rentable que pour des projets de grande échelle, ce que nous avons peu au Québec. Des études de l’université d’Alberta ont aussi prouvé qu’il était plus profitable pour l’environnement ET pour les profits si les digéreurs ont une plus grande échelle.</span></p><p class="MsoNormal"><br /></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;">Explications du fonctionnement plus approfondies</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Maintenant que l’on a vu les principales sources de digestion anaérobique en milieux urbains et ruraux, expliquons comment elle fonctionne. La matière organique (déchets, fumier, autres) est digérée dans un énorme digéreur pendant environ 30 jours, à des températures allant de 30 à 40 degrés Celsius, afin de favoriser l’activité des bactéries. Cela génère un biogaz qui circule par un tuyau jusqu’à une chambre de traitement, pour lui retirer les sulfates d’hydrogène et la vapeur d’eau. Le biogaz est ensuite brûlé et génère de hautes températures, qui réchauffent de l’eau. Cette eau se vaporise et actionne une turbine qui produit de l’électricité. Le gaz circule ensuite dans des tuyaux qui vont réchauffer en partie le digéreur, afin de le garder à une bonne température (cette partie n’est pas efficace à 100%, et il faut fournir de l’électricité pour garder le digéreur à une température convenable). Les digéreurs anaérobiques ont une efficacité thermique (en gros, c’est une façon de calculer l’énergie émise pour fabriquer l’énergie qui ressort en électricité) de 43%, alors que les centrales thermiques au gaz naturel de la dernière génération ont une efficacité d’environ 55%. Par contre, c’est pas mal, pour produire de l’électricité à partir de merde et de détritus.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">En milieu agricole, par contre, la meilleure façon de produire beaucoup de biogaz est par la codigestion. Ce procédé est simple : au lieu de ne digérer qu’un produit, on en utilise plusieurs. Par exemple, le fumier est un produit que l’on crée en quantités astronomiques, mais son potentiel pour générer des biogaz est amoindri par le fait qu’il a déjà subi une digestion dans l’estomac. Par contre, une fois enrichi d’autres produits, comme les résidus d’abattoirs ou de certaines récoltes (comme le maïs, mais je n’entrerai pas dans ce débat, je me contenterai de dire que c’est pratiqué), le potentiel de gestion de biogaz est augmenté. Ainsi, on combine un produit de qualité à un autre qui offre l’avantage de la quantité.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">L’avantage de la digestion anaérobique est que le produit de la combustion est… du dioxyde de carbone. Oui, le fameux dioxyde de carbone est, dans ce cas, bénéfique pour la couche d’ozone, car le biogaz contient une forte concentration de méthane, un gaz environ 20 fois plus dangereux pour le réchauffement climatique que le dioxyde de carbone. Je dis 20 fois plus, car les articles sérieux évoquent de 20 à 21 fois, alors que certains environnementalistes vont dans le 25 à 30 fois pire… Un bien fort chiffre, si on ne l’appuie pas d’études. Le second avantage est économique : à partir de produits que l’on peut souvent considérer comme « déchets » ou « surplus », on crée de l’électricité qui profite aux citoyens.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;">Bien entendu : les désavantages</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Pour modifier une devise de Réno-Dépôt, si c’était si beau, on l’aurait! Il y a plus haut les avantages listés de la digestion anaérobique. Mais il existe plusieurs problèmes. Dans les sites d’enfouissement, il n’y a pas trop de problème, car le biogaz est généralement généré de toute façon et qu’un système bien planifié peut permettre de générer de l’électricité et faire de l’argent.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Dans le domaine agricole, on pourrait affirmer qu’une partie du biogaz ainsi produite ne serait pas générée en temps normal, car le fumier produit naturellement du biogaz, mais que la quantité est moins grande. L’université de l’Alberta a étudié une analyse du cycle de vie et estime que l’avantage du biogaz, au niveau environnemental, est qu’il permet de ne pas utiliser de gaz naturel ou de charbon pour produire de l’électricité, ce qui réduit l’impact de GES de 90% dans cette étape. Par contre, une analyse à un plus haut niveau n’a pas été publiée dans les articles que j’ai consultés pour la recherche. Il y a par contre un impact positif au niveau de la contamination des eaux, car même si le fumier qui a généré le biogaz est ensuite répandu, il a perdu une quantité non-négligeable de certains produits.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Un autre facteur limitant est économique. L’Allemagne a réussi à inciter les investisseurs en offrant des programmes de financement et de crédits d’impôts dans le domaine, ainsi que plusieurs pays d’Europe. La grosseur des installations aux États-Unis permet de pouvoir générer de grandes quantités d’électricité sans problème. Des arrangements avec les compagnies d’électricité ou les consommateurs, comme au Vermont avec le programme « Cow Power », ont permis aux investisseurs d’être intéressés par l’idée, car les clients étaient prêts à payer un peu plus cher pour que l’électricité soit faite par digestion anaérobique plutôt que par de polluantes centrales au charbon ou au gaz naturel.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA"><span style=""> </span>Par contre, au Québec, le troupeau moyen en élevage laitier est de 52 têtes. C’est très petit, comparativement aux milliers de tête des installations agricoles du Sud. Nous avons par contre une industrie porcine qui a des surplus de fumier énormes dans certaines régions, et qui cherche un moyen de s’y installer. Ce qu’il manque, c’est des connaissances, de la part des agriculteurs et d’experts, ainsi qu’un peu d’audace. Le dernier problème est le bas coût de l’électricité au Québec. À 6.5 cent/kWh, presque aucune énergie renouvelable n’est rentable. La meilleure solution pour investir en énergies renouvelables, c’est d’augmenter le prix de l’électricité à au moins 8-9 cent/kWh et d’investir les surplus dans de la R&D dans le domaine, rien de moins. L’université d’Alberta (encore elle, hé oui! Et elle vient toujours du même chercheur, au fait) estime que la digestion anaérobique par fumier uniquement aurait un coût de génération d’environ 0.22 cent/kWh, un coût extrêmement élevé. Par contre, ce coût est évalué dans un comté précis (ce qui n’est pas pareil partout) et ne comporte que le fumier. En enrichissant le fumier avec des résidus d’abattoir, par exemple, ou de bacs de matières compostables, il serait possible de réduire ce coût. Mais à long terme, la recherche se fait ailleurs pour améliorer le coût de production de telles activités. En développant des bactéries plus voraces (comme cela a été fait par des microbiologistes) en améliorant l’efficacité thermique de la centrale, pour améliorer ce 43% d’efficacité et en gérant adéquatement les produits entrant dans le digéreur, il sera possible de réduire de grandement les coûts.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Un dernier problème va dans une problématique que plusieurs énergies ont : son potentiel. Les économistes agricoles les plus réalistes estiment que la digestion anaérobique en Allemagne, par exemple, ne peut que fournir 6 à 8% des besoins en électricité dans le pays. Comme plusieurs moyens de production renouvelables, son potentiel est limité par la quantité de matières organiques que l’on fournit.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR-CA">Mais somme toute, la digestion anaérobique est une technologie émergente, intéressante et est un des fleurons où la recherche en agriculture et en biosystèmes est la plus effervessante. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">Sources :<span class="Apple-style-span" style="font-size:16;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;"></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style=""><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:16;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">Apushev, N. (2004). Economic Feasibility of Anaerobic Digestion of Swine Manure for a Grower-to-Finisher Hog Operation in </span><st1:state st="on"><st1:place st="on"><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">Quebec</span></st1:place></st1:state><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">. </span><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">Agricultural Economics</span></u><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">. </span><st1:city st="on"><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">Montreal</span></st1:city><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">, </span><st1:place st="on"><st1:placename st="on"><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">Mcgill</span></st1:placename><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;"> </span><st1:placetype st="on"><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">University</span></st1:placetype></st1:place><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">: </span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:10;">119.</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">Ghafoori, E., P. C. Flynn, et al. (2007). "Carbon Credits Required to Make Manure Biogas Plants Economic." </span><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">International Journal of Green Energy</span></u><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"> </span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">4</span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">(3): 339-349.</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">Ghafoori, E., P. C. Flynn, et al. (2006). "Global warming impact of electricity generation from beef cattle manure: A life cycle assessment study." </span><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">International Journal of Green Energy</span></u><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"> </span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">3</span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">(3): 257-270.</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">Lieffering, M., P. Newton, et al. (2008). "Greenhouse gas and energy balance of dairy farms using unutilised pasture co-digested with effluent for biogas production." </span><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">Australian Journal of Experimental Agriculture</span></u><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;"> </span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">48</span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:x-small;">: 104-108.</span><o:p></o:p></span></p>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-385086290033738262008-04-05T00:28:00.019-04:002008-04-19T15:20:25.826-04:00Une province détruite par le libre-marché<div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Voilà, l'histoire qui s'en vient, je crois qu'on la connaît tous, mais qu'on l'oublie souvent. Ce n'est pas "notre" histoire, bien qu'elle vienne d'un de nos voisins. Je crois qu'il est important de la voir plus en profondeur pour mieux la comprendre et pour en tirer certaines choses importantes.<br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" ;font-family:'Times New Roman';"><div style="border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 3px; padding-right: 3px; padding-bottom: 3px; padding-left: 3px; width: auto; font: normal normal normal 100%/normal Georgia, serif; text-align: left; "><div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Bien entendu, le sujet de cette semaine sera l'histoire de la Morue de l'Atlantique et de l'île de Terre-Neuve.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; "><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">La morue de l'Atlantique</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Autrefois appelée l'or blanc, la morue de l'Atlantique a été l'une des richesse qui incitèrent les gens à s'installer au Nouveau Monde. Les vikings ont même installé des campements dans la province pour y pêcher et s'y installer (les campements auraient été abandonnés quand le sol a commencé à geler). Plus tard, lorsque Jean Cabot découvrit le Nouveau Monde, il posa probablement le pied à Cap Bonavista, sur les côtes de Terre-Neuve. Dans ses rapports, il prétendait qu'il ne suffisait que de jetter une chaudière à la mer pour qu'elle en ressorte plein de morues (un poisson extrêmement prisé). </span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Avec le temps, des changements eurent lieu dans l'écosystème, ainsi que la pratique de la surpêche, qui nuisirent à la santé des bancs de morue.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Jusqu'en 1950, depuis 100 ans, Terre-Neuve pêchait environ 250 000 tonnes de morue dans le Nord-Ouest. Dans les années '60, l'industrie de la morue de l'Atlantique gagna en popularité, et des entreprises de partout à travers le monde vinrent pêcher le poisson, si bien qu'en 1968, la pêche rapporta 800 000 tonnes de morue. Par contre, en moins de 10 ans, les stocks de morue commencèrent à manquer gravement et l'on ne pouvait récolter moins de 350 000 tonnes. La poursuite d'un pêche à une échelle trop élevée pour permettre la bonne santé du banc de poissons mena progressivement à des pertes de population.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Je donne ces chiffres pour pouvoir les mettre en perspective. Alors que 30 ans plus tôt, on pêchait 800 000 tonnes de morue, le département des pêcheries estimait la population de morue de l'Atlantique dans Terre-Neuve et le Labrador à 1700 tonnes, au total, il y a 14 ans (1994). La population de morue, à l'époque, ne montrait aucun signe de regénération.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Au Canada, on a étudié ce phénomène, car en temps normal, lorsque la population d'un animal rétrécit tout près de l'extinction et que des mesures sont prises pour limiter le nombre de prédateurs (nous), elle est capable de se reproduire à un rythme accéléré. Ce ne fut pas le cas avec la morue, car des chercheurs estiment que la morue encore en vie souffre de problèmes de santé. Il existe, dans les mesures, un "facteur de condition", qui tient compte du ratio du poids sur la longueur. Supposons qu'une morue aurait un indice de 1 pour être en santé; une morue en excellente forme aurait un indice de 1.1 à 1.2 . En général, les poissons de la morue de l'Atlantique au Canada auraient un indice allant en général de 0.6 à 0.7 . Il est incertain de déterminer quel facteur serait responsable de cet état de santé lamentable, mais on présume que cela pourrait être du à un changement de température dans les cours d'eau, comme les données du Saint-Laurent le montrent.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" ;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Sources:</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" ;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Ancien article de GreenPeace: "Canadian Fisheries Collapse"</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style=" ;"><a href="http://archive.greenpeace.org/comms/cbio/cancod.html"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">http://archive.greenpeace.org/comms/cbio/cancod.html</span></a></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" ;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Article du gouvernement du Canada sur la regénération du banc de morue</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style=" ;"><a href="http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/Story/quebec/cod_recovery_e.htm"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/Story/quebec/cod_recovery_e.htm</span></a></span></span><a href="http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/Story/quebec/cod_recovery_e.htm"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></a></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></span></div><div><div><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; "><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Conséquences pour Terre-Neuve</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Terre-Neuve fut la province la plus touchée par la diminution de la population dans les bancs de morue, car l'avenir de la province dépend de l'industrie de la pêche. En 2003, le gouvernement Canadien plaça un moratoire sur la pêche à la morue dans le Nord de Terre-Neuve. Le gouvernement provincial compara cette crise à placer un moratoire sur l'industrie automobile en Ontario.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">La province fut touchée très fortement, car plus de 30 000 personnes y perdirent leur emploi, sur une population de près de 200 000 habitants. L'effet de ce moratoire peut encore être ressenti dans la province. Voilà quelques tableaux que j'ai obtenu de données de Stat Can, et reconverti en Matlab (question de prendre un peu d'expérience). Vous remarquerez que l'on nous dit souvent que les maritimes sont un cas particulier, alors j'ai comparé mes données avec celles des autres provinces maritimes, avec notre situation au Québec et avec l'Alberta, qui semblent être les plus fortunés selon ce que l'on nous dit:</span></div></div><div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div></div></div></div></span></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQw0vGYwPY0UwHu3YB4EKmHFrUooISisA2vGl3esiwxKxRWqirm4Urkg8tcdroQEp2iieXMklS0h3StskxM8nejzCxBOrukJHqLajG9zvDenfSylsdxOmrwOzLDSx3647lDtx7kX0spWQ/s1600-h/pop+p+prov+p+mille.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQw0vGYwPY0UwHu3YB4EKmHFrUooISisA2vGl3esiwxKxRWqirm4Urkg8tcdroQEp2iieXMklS0h3StskxM8nejzCxBOrukJHqLajG9zvDenfSylsdxOmrwOzLDSx3647lDtx7kX0spWQ/s400/pop+p+prov+p+mille.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191014860207402354" /></a><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Ici, on voit un aperçu de la population, par province.<br /></span><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghcuEjJnetD9m4Idhob9zhIyfHkwxgsFIjmjdNvISQhDzkBNwtSe0ONfbjw7WN64HSPiy6hOZcltf8v7hWF2uj6fmIQUoOedjTKcLPD94S1Vm4yHbpX4gCz7F6wczxp9I_I0sJF0q3LxA/s1600-h/immigration.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghcuEjJnetD9m4Idhob9zhIyfHkwxgsFIjmjdNvISQhDzkBNwtSe0ONfbjw7WN64HSPiy6hOZcltf8v7hWF2uj6fmIQUoOedjTKcLPD94S1Vm4yHbpX4gCz7F6wczxp9I_I0sJF0q3LxA/s400/immigration.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191014778603023714" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSoV_WiM_WgwKkgc-WR1LlrnU0SPiU_-fHlSXL__MBcfQNVJn_LElzxUy5noUoTt49EtA1d5UWDTsYloQPmLWk38uqh4inMjy9Tdfbpk8hdCCshf510Wu0UUNkiWg2QqOWGNyxaNd_PvY/s1600-h/immigration+rel.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSoV_WiM_WgwKkgc-WR1LlrnU0SPiU_-fHlSXL__MBcfQNVJn_LElzxUy5noUoTt49EtA1d5UWDTsYloQPmLWk38uqh4inMjy9Tdfbpk8hdCCshf510Wu0UUNkiWg2QqOWGNyxaNd_PvY/s400/immigration+rel.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191014615394266450" /></a><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Dans ces graphiques, l'on remarque la particularité de Terre-Neuve au niveau de l'immigration. Même des populations maritimes, Terre-Neuve est celle qui accueille le moins d'immigrants. Elle en accueille moins que l'Île-du-Prince-Édouard, qui a une population quasi-inexistante.</span></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9TLBkLb3UQ_7yY_HIJ3GYzf5GukEg8vIPcWxqgHQIFbPyHBdRS3AI0erTT_1otRzqHhCpjo_1llDY9g05_LYMUqKnl8NyKvTtSQMw3Tsw709JGcoG-kamMo5k9pNyKKXSDBDK2F_2cig/s1600-h/emigration.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9TLBkLb3UQ_7yY_HIJ3GYzf5GukEg8vIPcWxqgHQIFbPyHBdRS3AI0erTT_1otRzqHhCpjo_1llDY9g05_LYMUqKnl8NyKvTtSQMw3Tsw709JGcoG-kamMo5k9pNyKKXSDBDK2F_2cig/s400/emigration.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191014546674789698" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin8lkL3iFZPKb6kzRGQFhZIo6rD23FbM9L6PusZ99aGzA9JwpoIkMCpHCc3IrYnf9z2jJ-tOn_a4D7Q8NNaeCAILQGS5WxF1GJ3R3amqNRLbu_NLNtrU9C3CXjeSNp-8wUAStBeNvhFjA/s1600-h/emigration+rel.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin8lkL3iFZPKb6kzRGQFhZIo6rD23FbM9L6PusZ99aGzA9JwpoIkMCpHCc3IrYnf9z2jJ-tOn_a4D7Q8NNaeCAILQGS5WxF1GJ3R3amqNRLbu_NLNtrU9C3CXjeSNp-8wUAStBeNvhFjA/s400/emigration+rel.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191014250322046258" /></a><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">On remarque que l'émigration (gens qui quittent le Canada), par contre, est extrêmement basse à Terre-Neuve, malgré les problèmes de la morue. Les Terre-Neuviens resentent donc un important sentiment d'appartenance avec le Canada, car ils préfèrent y rester.</span></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibw9lybvt5Rs997-B8qxlMHQXiifL4mdP_Wy1BtCqY76_ZCMgVfdCI0WmnUEYLUW-C-Ycilu5n1RynmtAVPDWYI_UiSaHypRFIgYrmka1ZHOBKf_pS2dFdWXGQKg6f31kmGUIAXA_3pAo/s1600-h/Migration+prov+rel.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibw9lybvt5Rs997-B8qxlMHQXiifL4mdP_Wy1BtCqY76_ZCMgVfdCI0WmnUEYLUW-C-Ycilu5n1RynmtAVPDWYI_UiSaHypRFIgYrmka1ZHOBKf_pS2dFdWXGQKg6f31kmGUIAXA_3pAo/s400/Migration+prov+rel.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191014121473027362" /></a><div><img style="text-decoration: underline;display: block; margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 10px; margin-left: auto; text-align: center; cursor: pointer; " src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMzZkOAHr4RGSu8YlFB2vEhxxE_xHrFiyOqbraTJFU552cZYzFN82q7CKIlFrnveDiCpcKpF9fFvdU_Qu4bwoIRnmX6DPVzTppXp92uno8ZveBFFg3_MEcnMmgqPocFehhhFaTg_Mdf5M/s400/Migration+prov.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5191013829415251218" /><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">C'est là que le bas blesse pour Terre-Neuve. Plusieurs Terre-Neuviens (2 fois plus qu'en Nouvelle-Écosse, selon un indice relatif) quittent la province pour aller ailleurs. Suite au moratoire, c'est une bonne partie de l'île qui a été amputée de l'activité économique la plus importante de la province. Les gens préfèrent aller tenter leur chance ailleurs au Canada, comme à Fort McMurray en Alberta, où plusieurs "Newfies" vont travailler dans les sables bitumineux et ramènent leur argent à leur famille à Terre-Neuve.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Je tiens d'ailleurs à faire remarquer que seul 2 provinces ont un indice de migration interprovinciale positif: l'Alberta et la Colombie-Britannique. La migration interprovinciale du Québec est d'ailleurs inférieure à l'Ontario, avec un indice relatif. Il faut aussi noter que Terre-Neuve est la seule province ou territoire à avoir un taux de mortalité plus élevé que le nombre de naissances.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><div><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Rien n'est entièrement noir</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Toutefois, tout ne va pas mal à Terre-Neuve. La pêche est encore en train d'être pratiquée, mais différement, grâce à des techniques d'aquaculture et d'élevage de poisson. En 2003, suite au moratoire, la province a commencé l'élevage de la morue franche, une variété capable de prendre du poids et arriver à maturité plus rapidement. Pour l'instant, les résultats commencent à peine à apparaître, mais l'élevage pourrait permettre d'assurer des revenus aux pêcheurs, dans un avenir relativement lointain. Il reste encore beaucoup de recherche à faire avant que l'on puisse compter sur cette technique d'élevage.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Pêches et océans Canada: La morue franche</span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><a href="http://www.dfo-mpo.gc.ca/aquaculture/finfish/atlantic_cod_f.htm"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">http://www.dfo-mpo.gc.ca/aquaculture/finfish/atlantic_cod_f.htm</span></a></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><div><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Ailleurs dans l'océan: Islande</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Il ne faut pas croire que la pêche à la morue était une histoire unique à Terre-Neuve et aux maritimes. La morue de l'Atlantique porte ce nom, car ses bancs se regroupent dans le Nord de l'Atlantique. Par contre, un autre pays qui dépendait de la pêche a décidé de faire un bras d'honneur au libre-marché, et la population de morue de la région est encore capable de survivre.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Après avoir chassé les bâteaux britanniques et d'Allemagne de l'Est, les Islandais furent très perplexes face à l'état de la population de morue dans la région. En 1984, ils instiguèrent un système de quota, afin de limiter la pêche à la morue et de permettre aux bancs de poisson de se regénérer adéquatement. Il était clair que la survie de la morue dans la région devait passer par une limitation de la pêche.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Maintenant, les pêcheurs prennent deux fois moins de morue qu'avant l'arrivée des quotas, mais ils en pêchent quand même. En 2004, alors que Terre-Neuve, la terre qui fut colonisée parce que l'Islande ne fournissait pas autant de morue, était sous moratoire dans le Nord de la région et la population de morue n'arrivait pas à se regénérer, du à une pêche commerciale suffoquante et des problèmes environnementaux; en Islande, on prévoyait pêcher 210 000 tonnes de morue. L'Islande pratique aussi l'élevage de morue en captivité.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Mais cette réussite ne fut pas obtenue sans de lourds affrontements avec des puissances internationales.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">La Semaine verte (2003): "La morue en Islande"</span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><a href="http://www.radio-canada.ca/actualite/semaineverte/ColorSection/peche/031005/islande.shtml"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">http://www.radio-canada.ca/actualite/semaineverte/ColorSection/peche/031005/islande.shtml</span></a></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br /></span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">La cod war</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Plusieurs affrontements eurent lieu entre la marine Britannique et la garde côtière Islandaise.</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Pour plus d'informations:</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre;font-family:'Lucida Grande';"><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Cod_War"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">http://en.wikipedia.org/wiki/Cod_War</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><br /></span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><a href="http://www.btinternet.com/~warship/Feature/cod/index.htm"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">http://www.btinternet.com/~warship/Feature/cod/index.htm</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br /></span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" white-space: pre; font-family:'Lucida Grande';"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">E<span class="Apple-style-span" style=" white-space: normal; font-family:'\'Lucida Grande\'';">n conclusion, on essaie souvent de nous vanter les bienfaits du libre-marché. La vérité est que le libre-marché possède d'importants bénéfices, mais qu'il faut aussi faire preuve de rigueur quand on parle de quelque chose en informant aussi les gens sur les conséquences néfastes que de telles mesures ont eu dans le passé. La pratique de la surpêche a, par exemple, mis une population de morue en danger et a eu des conséquences énormes sur la région de Terre-Neuve, alors qu'une gestion plus éclairée en Islande leur a permis de continuer à prospérer avec des bancs de morue en santé.</span></span></span></div></div></div>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-89901808170251055712008-03-20T21:56:00.010-04:002008-03-20T23:21:20.281-04:00Les CPE et le taux de natalité<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://img.top-logiciel.net/dessins/bebe.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 237px; height: 336px;" src="http://img.top-logiciel.net/dessins/bebe.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-size:78%;">http://www.top-logiciel.net/news-article.storyid-1933.htm</span><br /></div><br />On le sait bien, car on nous le dit souvent; le taux de natalité au Québec est extrêmement faible. On se plaint des enfants uniques et des "enfants-rois" (terme ridicule, vous reconnaîtriez pas un enfant unique dans une foule - soit dit en passant, je suis l'aîné d'une famille de 3 enfants) chouchouttés par leurs parents. Il est vrai qu'un enfant unique a plus d'attention de la part de ses parents que s'il avait 3 frères, mais parfois, c'est le train de vie actuel qui démotive les parents à avoir d'autres enfants. Comprenons-nous bien: les parents qui ont un seul enfant ont, pour la majorité, les moyens financiers d'avoir plusieurs enfants. Les raisons qui retiennent les parents d'avoir plus d'enfants ne sont pas économiques; ce sont des questions personnelles bien plus que financières.<br /><br />C'est pourquoi quand j'entends parler du "bébé-bonus" de M. Dumont, ça me titille un peu (surtout qu'il prétendrait atteindre le taux de fécondité de 2 -ne pas confondre avec le taux de natalité - alors que l'on est à 1.6 et que l'on n'a pas atteint ce seuil symbolique depuis 1970). Les raisons pour lesquelles le taux de natalité est si faible ne viennent pas de nos finances, qui se portent relativement bien, et beaucoup mieux que durant le baby-boom, qui a connu son pic dans les années '60. C'est souvent l'absence de services pour venir en aide aux parents et le temps que les parents peuvent allouer à leurs enfants qui entrent en cause. Les études de <a href="http://www.statcan.ca/Daily/Francais/070213/q070213b.htm">Statistiques Canada</a> à ce point sont formelles; il semblerait que le temps supplémentaire alloué au travail au cour des dernières années a grugé du temps qui jadis était passé en famille. Avec l'arrivée des femmes sur le marché du travail, notre structure sociale au niveau de l'aide aux familles a du s'adapter, et a fait d'énormes progrès.<br /><br />Prenons d'abord le CPE, sur lesquels les insatisfaits chargent toujours à qui mieux mieux. Il y a 10 ans, il y avait 50 000 places en garderies privées (30$/jour, parfois) disponibles au Québec. Depuis la création des CPE, nous avons 200 000 places en garderies publiques et privées de disponibles. Nous pouvons donc faciliter une meilleure conciliation famille-travail en permettant aux parents qui veulent retourner travailler de le faire, tout en s'assurant que leur enfant sera bien surveillé et que l'on s'occupera de lui. Ces garderies coûtent cher aux contribuables (qui paient la différence), mais qui peut s'en plaindre, quand un tel service vient en aide à tant de familles?<br /><br />Mario Dumont propose de donner des récompenses aux entreprises qui veulent permettre aux parents d'enfants de moins de 16 ans d'avoir un horaire mieux adapté à la vie familliale. Il est vrai qu'en ce moment, dans plusieurs secteurs, être parent est devenu un moins extrêmement négatif. À l'embauche, certains dirigeants des ressources humaines voient les parents comme des gens qui ne pourront pas faire beaucoup d'heures supp, qui prendront leur congés en même temps que les autres (problématique majeure quand plusieurs employés prennent la semaine de relâche en congé) et qui ont une vie importante en-dehors du travail. Pour les gens qui ne sont pas ancrés dans leur carrière, avoir un enfant, c'est presque un problème au niveau strict de l'embauche. Il faut donc faire changer ce préjugé chez les entreprises, et M. Dumont a une bonne idée en voulant favoriser les entreprises prêtes à aider les parents.<br /><br />Par contre, on croirait presque que l'ADQ est allée piger dans les idées de Québec Solidaire. L'an dernier, QS avait lancé un plan pour les familles, voulant ainsi permettre d'augmenter le nombre de semaines de vacances aux employés (afin de pouvoir passer du temps avec les enfants) . QS proposait aussi de donner une allocation familiale universelle (ce avec quoi je continue à être en désaccord - investissons dans les services d'abord). C'est assez particulier de voir les adéquistes rire de Québec Solidaire et de poser leur pré-campagne électorale en lançant des propositions gauchistes (Vous pouvez consulter le <a href="http://quebecsolidaire.net/cadre-financier">cadre financier</a> de QS et verrez les deux engagements qui ont été pris, et chiffrés, en 2007). Quel est le parti des familles?<br /><br />Poursuivons un peu avec l'importance de la structure sociale d'aide aux familles. Je ne crois pas que le gouvernement puisse vraiment forcer les gens à procréer plus (même si l'Église a réussi l'exploit dans le passé, le plus haut nombre de naissances au XXe siècle a été pendant la révolution tranquille). Le taux de natalité dépend du temps que l'on peut allouer aux enfants, du train de vie que l'on mène, des services capables de nous aider et de nos moyens financiers (qui en ce moment se portent bien). C'est aussi une question de mentalité; veut-on vraiment avoir des enfants? Il y a des fois où je vois des gens dans la trentaine à qui je ne confierais pas un sac de farine.<br /><br />Une chose que l'on remarque est que devant l'avancée du Québec au niveau des structures sociales d'aide au famille, le reste du Canada commence à vouloir suivre. Le fédéral est de plus en plus poussé pour financer les garderies à l'extérieur du Québec. On a vu dans le passé que lorsque le Québec lançait une mesure de gauche qui fonctionnait bien (comme le CPE), les Canadiens voulaient l'adopter. Ce fut le cas avec l'assurance-maladie, c'est le cas actuellement avec le débat sur les frais de scolarité (pendant que la droite se bat ici pour qu'ils reviennent à la moyenne canadienne, les Canadiens se battent pour que leurs frais redescendent à la moyenne Québécoise).<br /><br />À mon avis, le seul incitatif que le gouvernement peut faire actuellement pour favoriser le taux de natalité serait de permettre aux gens d'avoir plus de temps pour concilier le travail et la famille. Je suis parfaitement pour la proposition de QS de changer les normes du travail pour permettre aux gens d'avoir le droit à une semaine de congé supplémentaire payée (la première année, les gens ont droit à 2 semaines, la 2e à 3 semaines). L'Europe a 5 semaines après 3 ans (nous 4) et reste productive.<br /><br />Je voulais en profiter aussi pour tester un peu mes capacités à jouer sur le logiciel Matlab (un logiciel pour ingénieurs qui fait du calcul avancé et peut générer des graphiques à partir de matrices). J'ai donc compilé les données sur le taux de natalité et les naissances au Québec durant le XXe siècle. Je ne suis pas comme le site d'Antagoniste, et ce graphique n'a donc pas été tronqué au niveau des axes. Cela induirait les lecteurs visuels (comme moi) en erreur.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_OwY2oOwZ_lSufitRGJBsRpSx6-U6-zcPDA4ABCt99H9N474H8PqzwB3Z-UbNSjZfZ92aej72_CgRgWXjj7VI0-SzAa3WmYKNQ0oOnhYcDWGv3JZsWkMkb0iVk-AD59Ze335BalvJu6c/s1600-h/tnat+vs+an.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_OwY2oOwZ_lSufitRGJBsRpSx6-U6-zcPDA4ABCt99H9N474H8PqzwB3Z-UbNSjZfZ92aej72_CgRgWXjj7VI0-SzAa3WmYKNQ0oOnhYcDWGv3JZsWkMkb0iVk-AD59Ze335BalvJu6c/s400/tnat+vs+an.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5180020429429625698" border="0" /></a>Ce que je vois de ce taux de natalité est que le seuil de (taux nécessaire pour regénérer une population) en taux de natalité n'a pas été atteint depuis plus de 40 ans. On remarque aussi une mini-mini hausse du taux de natalité dans la dernière année, mais elle est plus facile à voir si l'on fait un zoom sur la période 1986-2006.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi26wdjX-pE92n_u4KKFwo0ZQYFrvmtT-qsuChhoZb0EIXN6DfWnragy9EoC0DWBxilK8Ty6nI3tPkaS5ZN3LZF65gWP_27YwkDGOcJ0jOMtI59KCnBY2SA7lxhbK_XJCoZdgyAcTM2EyI/s1600-h/tnat+vs+an+1986%2B.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi26wdjX-pE92n_u4KKFwo0ZQYFrvmtT-qsuChhoZb0EIXN6DfWnragy9EoC0DWBxilK8Ty6nI3tPkaS5ZN3LZF65gWP_27YwkDGOcJ0jOMtI59KCnBY2SA7lxhbK_XJCoZdgyAcTM2EyI/s400/tnat+vs+an+1986%2B.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5180021185343869810" border="0" /></a>Ici, l'on remarque que les années '90 ont fait relativement mal au taux de natalité, qui diminuait lentement. On remarque par contre qu'en 2005-2006, une petite croissance s'amorçait. La croissance a été faible (de 0,08 enfants/personne de 2005 à 2006 et de 0,01 de 2004 à 2005), mais elle est suffisante pour rendre les gens plus optimistes quant à la hausse du taux de natalité. On remarque aussi qu'avec notre taux de natalité actuel, il est impensable de penser à soutenir notre population sans avoir recour à un bon taux d'immigration. N'oublions pas non plus que les nouveaux arrivants sont souvent la branche la plus innovatrice d'une nation.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg1zI0m7m-5bznxBBriDviD4YdmMSz0mT5myPKzpZ2ndxL2Jdz79YbrQ-TAkuyJjElliY92OgkSvgbnM2e9YhVHsKgf_ZSGXbHcRJTZSsy3dcrwWy6mTU3yYunF8CLhm_S0H0qyQmYdBs/s1600-h/fecondite.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg1zI0m7m-5bznxBBriDviD4YdmMSz0mT5myPKzpZ2ndxL2Jdz79YbrQ-TAkuyJjElliY92OgkSvgbnM2e9YhVHsKgf_ZSGXbHcRJTZSsy3dcrwWy6mTU3yYunF8CLhm_S0H0qyQmYdBs/s400/fecondite.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5180027498945794946" border="0" /></a>Ce graphique montre le taux de fécondité en fonction des années. Le taux de fécondité est le nombre d'enfants par femme. Pour une société qui se regénère, on estime qu'il faut un taux de fécondité de 2.1 . Au Québec, en 2006, nous étions à environ 1.62 . Le taux de fécondité de 2.1 a été atteint la dernière fois en 1969, il y a presque 40 ans. Voilà pourquoi je crois que l'ADQ devrait se fixer un objectif plus réaliste que celui de retourner à un taux de fécondité de 2; je doute que ce soient les mesures politiques qui nous permettront de faire cela, en fait.<br /><br />En conclusion, je ne crois pas que les moyens financiers vont aider le taux de natalité. Ce qu'il faut, c'est que les gens aient du temps libre, veuillent des enfants, aient une relation stable (ce qui est rare de nos jours - mais j'espère pouvoir dire que j'en ai une avec ma copine) et avoir une structure sociale capable de nous aider à élever un enfant.<br /><br />Données obtenues à l'<a href="http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/naisn_deces/naissance/401.htm">institut de la statistique du Québec</a><br /><br />Article du Devoir de 2007, sur la hausse du taux de natalité de 8% au cour de l'année 2006:<br /><a href="http://www.ledevoir.com/2007/01/27/128896.html">http://www.ledevoir.com/2007/01/27/128896.html</a>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-17269662130904283112008-03-19T17:26:00.004-04:002008-03-19T17:33:45.239-04:00C'est la saison: ASC<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.intelligenceverte.org/EBImg/19312487.thb.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px;" src="http://www.intelligenceverte.org/EBImg/19312487.thb.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Salut à tous,<br />Ce petit message est pour vous rappeler qu'en ce moment, c'est le moment pour prendre une entente avec les producteurs biologiques pour profiter du programme d'ASC (Agriculture Soutenue par la Communauté). Équiterre a lancé sa campagne, et il reste encore des places. Si vous êtes intéressés à avoir des légumes frais et biologiques (certains ne sont pas certifiés, mais Équiterre demande certaines mesures), contactez-les maintenant:<br /><br /><a href="http://www.equiterre.org/agriculture/paniersBios/index.php">http://www.equiterre.org/agriculture/paniersBios/index.php</a><br /><br />Pour plus d'informations sur le système d'ASC, suivez ce lien vers l'<a href="http://uselessblog-manx.blogspot.com/2007/08/asc-agriculture-soutenue-par-la.html">article</a> que j'avais publié il y a un petit bout.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-52658846073435311892008-03-17T23:42:00.001-04:002008-03-17T23:42:30.220-04:00Le biomimétisme - un design inspiré de la natureQu'on le veuille ou non, le gaspillage inutile est présent partout dans notre industrie. La tuyauterie conventionnelle, par exemple, comporte des structures en angle de 90 degrés (causant de la friction), dans des tuyaux extrêmement petits, et augmente les besoin en énergie pour faire circuler une même quantité d'eau.<br /><br />Ce gaspillage a toujours des raisons: des raisons économiques (il coûte cher de faire quelque chose d'efficace), un manque de durabilité, un manque d'audace souvent légitime... Mais dans plusieurs cas, cela est du à un manque de connaissances.<br /><br />C'est il y a environ 10 ans que l'on a commencé à intégrer dans nos designs, de façon officielle et accrue, des idées issues de la nature. Bien entendu, on utilise depuis longtemps des idées inspirées d'autres animaux ou plantes, mais maintenant, l'on commence de plus en plus à regarder ce qu'ils font, à comprendre le fonctionnement du procédé et à l'intégrer à des designs humains.<br /><br />L'idée d'imiter des procédés naturels créés par d'autres espèces s'appelle le biomimétisme. Depuis sa création, il existe une base de données spécialisée en connaissances issues du biomimétisme. Je crois que le mieux pour vous éclairer sur cette nouvelle façon d'innover et de fabriquer des produits est de donner des exemples:<br /><br />1- Le Eastgate Building à Harare, Zimbabwe - Une gracieuseté des termites<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.inhabitat.com/wp-content/uploads/termitehararezimbabwe.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px;" src="http://www.inhabitat.com/wp-content/uploads/termitehararezimbabwe.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Vous voyez le petit bâtiment avec de nombreuses cheminées, à l'avant du gratte-ciel? Qui ôserait croire que le système de ventilation du Eastgate Building est en fait inspiré des termitières Africaines... Les nids de termites sont particuliers, du au fait que ce sont des régulateurs de température extrêmement efficaces. Même les nids de termites du Sahara (avec des écarts de température très élevés entre le jour et la nuit) restent à une température plus ou moins normale, entre 80 et 90 degrés Farenheit. Les nids peuvent avoir un diamètre de 16 pieds et une hauteur tout aussi grande. Par contre, les termitières sont souvent enfoncées dans le sol, afin de profiter de sa faible influence par la chaleur ambiante (géothermie). Une ventilation centrale adaptée permet aussi de garder la termitière au frais pendant les journées extrêmement chaudes, en plus de fournir de l'ombre et l'humidité nécessaires. Le soir, la ventilation distribue la chaleur du sol aux aires supérieures. Les murs de termites sont faites d'un matériau (terre et mélange de salive de termite) qui imitent les propriétés du ciment.<br /><br />Le matériau et le système d'aération ont créé un système passif de contrôle de température. En s'inspirant de cette méthode efficace de design présente chez les termites, un architecte du Zimbabwe a créé le Eastgate Building (un centre d'achat et, si je ne me trompe pas, des étages à bureaux).<br /><br />Le bâtiment utilise des méthodes de refroidissement passif, rendus possibles grâce à un espace aéré au centre, des matériaux particuliers, l'orientation des fenêtres (pour qu'ils ne soient pas alignés au sud afin de minimiser la création de chaleur), l'ombrage du bâtiment, etc. Pendant le jour, les matériaux absorbent la chaleur pour que la température n'affecte pas l'air ambiant. Le soir, lorsque la température extérieure est plus élevée que celle des matériaux, ceux-ci relâchent l'excédent de chaleur, qui est redistribué dans le bâtiment par l'aération passive au centre, et sort à l'extérieur par un long système de cheminées. Le jour revient et le cycle redémarre.<br /><br />Résultat: vous avez un bâtiment avec peu de variations de températures, en copiant le modèle d'architecture d'une termitière. Qui le croirait en voyant les deux images?<br /><br /><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Eastgate_Centre,_Harare">http://en.wikipedia.org/wiki/Eastgate_Centre,_Harare</a><br /><br />2- Nettoyer comme une feuille de lotus<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.baulinks.com/webplugin/2006/i/0962-sto1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px;" src="http://www.baulinks.com/webplugin/2006/i/0962-sto1.jpg" alt="" border="0" /></a><br />On croirait entendre une nouvelle position de yoga louche... ou possiblement un slogan Nouvel-Âgiste. Je ne crois pas être encore hippie à ce point, pourtant (même si j'avoue que j'ai recommencé à écouter du Carlos Santana souvent ces derniers temps). En fait, cette idée a été appliquée par Lotusan, une compagnie qui fait... des peintures et des vernis pour l'extérieur!<br /><br />L'effet lotus est un trait intéressant, étudié par les biologistes. Le meilleur exemple, dans la nature, en est bien sur la feuille du lotus, mais son principe se trouve dans d'autres espèces, sous différentes façons. Le principe est simple: la structure d'une feuille de lotus n'est pas entièrement uniforme; elle possède de microscopiques pics et des "creux", où la poussière s'amasse (un peu comme la neige qui se ramasse au bas d'une pente - pour rester de circonstances). Lorsque l'eau tombe sur une feuille de lotus - comme lorsqu'il pleut -, les particules liquides d'eau doivent circuler sur la feuille en passant par les "creux", amassant sur leur chemin la poussière qui s'y est amassée. L'eau tombe éventuellement de la pointe de la feuille, emportant avec elle la poussière qu'elle a amassée en chemin. On a donc une feuille auto-nettoyante!<br /><br />Quelle est l'utilité pour un fabricant de peintures pour l'extérieur? En ville, l'amas de poussières émises par les passants, les voitures (surtout - la poussière est d'ailleurs aussi un polluant majeur dans le smog) et les activités humaines s'amassent facilement sur les murs, leur donnant un aspect assez morose. Cela crée aussi un milieu idéal plein de nutriments pour certaines bactéries indésirables, qui dégradent votre peinture avec le temps.<br /><br />Les peintures et vernis Lotusan, quant à eux, repoussent l'eau et la poussière, ont un effet auto-nettoyant, empêchent la propagation de bactéries, de mousses ou d'algues.<br /><a href="http://www.paintpro.net/Articles/PP705/PP705_ProductProfiles.cfm"><br />http://www.paintpro.net/Articles/PP705/PP705_ProductProfiles.cfm</a><br /><a href="http://www.stocorp.com/allweb.nsf/lotusanpage">http://www.stocorp.com/allweb.nsf/lotusanpage</a><br /><br />3- La toile d'araignée - un matériau résistant et... biodégradable!<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.arachnology.be/pages/pictures/spintepels.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px;" src="http://www.arachnology.be/pages/pictures/spintepels.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Il reste encore beaucoup de mystères sur la toile d'araignées. Ce que l'on sait, c'est qu'elle est issue de sécrétions de différentes glandes de l'araignée, et possède des caractéristiques bien particulières, selon sa position sur la toile. Sa composition n'est donc pas uniforme. Il faut donc une soie d'araignée plus robuste sur les coins de la toile, par exemple, et cela nécessite un mélange particulier de sécrétions. Les araignées, en ce domaine, en savent plus que bien des biochimistes.<br /><br />La recherche dans les toiles d'araignées et leur composition sont très populaires, ces derniers temps. Ses caractéristiques font que ses usages pourraient être multiples. On vous l'a probablement déjà dit, mais la soie d'araignée a une force de tension supérieure à l'acier. L'acier a une force maximale de tension (avant de casser) allant autour de 440 MPa (méga-Pascals). La toile d'araignée, quant à elle, a une pression de tension d'environ 1100 MPa, selon le Journal of Materials Science. Bien entendu, c'est bien loin du Kevlar (3000 MPa), mais son autre avantage entre dans son poids. La toile d'araignée possède une densité extrêmement faible.<br /><br />On sait bien ce que l'on peut faire avec un matériau qui aurait des propriétés proches de la toile d'araignée. La vérité est qu'il coûterait probablement fort cher de fabriquer ce produit, et qu'il aurait une grande valeur. Par contre, ses usages potentiels sont encore multiples. La soie des toiles d'araignées sont des produits biodégradables. Des expériences ont montré dans le passé qu'il n'y a pas de réponse immunologique de la part du corps humain en présence de la soie. Ainsi, ce matériau pourrait servir à enrober des matériaux pendant des opérations chirurgicales. Que diriez-vous si un matériau aux propriétés propres de la toile d'araignée pouvait servir à créer des remplacements de ligaments, par exemple? En attendant que l'on en arrive là, les recherches pour trouver des matériaux inspirés de la toile d'araignée continuent, et pourront sans doute aider à trouver des solutions d'avenir.<br /><br />Autre article sur la toile d'araignée, cette fois dans l'armée: <a href="http://www.ssc.army.mil/about/pao/pubs/warrior/97/nov/silk.htm">http://www.ssc.army.mil/about/pao/pubs/warrior/97/nov/silk.htm</a><br /><br />Donc, vous voyez un peu mieux ce qu'est le biomimétisme. Loin d'être le principe de prendre un processus naturel et de l'utiliser, le but est de remodeler ce processus pour l'adapter au design humain. Au lieu de, par exemple, fabriquer une termitière en lieu de bâtiments, l'on s'inspire des techniques de contrôle de température issues des termites pour l'intégrer à nos constructions de béton. Le biomimétisme est un nouvel outil de design extrêmement intéressant pour les mordus et les gens intéressés à créer les technologies de l'avenir.<br /><br />Liens sur le biomimétisme:<br /><a href="http://biomimicryinstitute.org/">http://biomimicryinstitute.org/</a><br /><a href="http://web4.ecolo.be/spip.php?article14">http://web4.ecolo.be/spip.php?article14</a><br /><br />Pour des articles sur le biomimétisme, reliés à diverses espèces, suivez le lien suivant:<br /><a href="http://database.biomimicry.org/start.php">http://database.biomimicry.org/start.php</a><br />(Tappez, par exemple, Maple, et regardez l'article sur l'érable dans l'onglet "Organisms Results")Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-77275069521397781662008-02-24T12:41:00.003-05:002008-02-24T13:44:17.924-05:00La consigne sur les bouteilles de vinLe recyclage, ce n'est pas toujours une solution fonctionnelle pour redonner une utilisation adéquate et économique à un produit. Le verre en est un bon exemple. Il est formé à partir d'un matériau non-coûteux (la silice) chauffé à températures extrêmement élevées (plus de 500 degrés Celsius, pour les verres les plus grossiers), pour le faire fondre. Par la suite, on le retravaille et le refroidit pour lui donner une certaine forme. Le verre a été utilisé pour créer certaines des plus belles oeuvres d'art. Le procédé est extrêmement complexe et réclame les mains d'un artisan expérimenté. Mais les résultats sont magiques.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.cynthiamyersglass.com/photos/EgretBowlAmber.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px;" src="http://www.cynthiamyersglass.com/photos/EgretBowlAmber.jpg" alt="" border="0" /></a><br />C'est un merveilleux matériau aux propriétés particulières, outre le fait de pouvoir le travailler. C'est l'un des meilleurs moyens de donner une forme à une céramique, des matériaux qui fracturent sans donner signe, mais sont très résistants à la chaleur et peuvent soutenir une bonne pression (mais ne donnent pas d'indication avant de briser). Ses utilisations sont multiples: on fait des vitraux, des billes, sa couleur pouvant être rendue transparente la rend utile pour les fenêtres. Par contre, la propriété dont je vais parler aujourd'hui concerne la possibilité de la travailler pour en faire des bouteilles.<br /><br />Les bouteilles de vitre ont une seule utilité dans leur vie. Ils se conservent bien et peuvent durer longtemps. On laisse maturer des vins dans des caves pendant 20,30, 40 ans dans des récipients de verre, et on ne s'est jamais inquiétés qu'ils ne contaminent le breuvage, comme ce serait le cas avec le plastique.<br /><br />Mais on s'interroge sur les applications à faire avec la vitre, une fois sa vie terminée. Que fait-on d'une bouteille vide? A priori, le recyclage nous vient en tête. Or, il est difficile de pouvoir adéquatement recycler la vitre, pour plusieurs raisons. La première concerne la contamination. Lorsque l'on concasse le verre, certains éléments que l'on inclut à la silice pure pour réduire sa température de fusion (habituellement de 2500 degrés Celsius) s'échappent. Pour retravailler le verre concassé, il faut se débarasser de ces contaminants. Il faut aussi utiliser des produits chimiques pour retirer les étiquettes de papier, solidement collées à la bouteille. Cette opération est aussi coûteuse.<br /><br />Le dernier problème vient de la valeur du verre. Comme on utilise de la silice (trouvée dans le sable) pour fabriquer le verre, il ne coûte pas cher. Le verre recyclé doit donc être abordable. En plus, il y a une utilité. La majorité des bouteilles de vin étant vertes, le verre a reçu une coloration qui diminue sa valeur. Le verre transparent a une valeur raisonnable. Et finalement, un verre de plusieurs couleurs ensemble ne vaut rien, car on ne peut le retravailler.<br /><br />Toutes ces étapes font du verre un produit dur à recycler. Malgré tout, on commence à découvrir certaines nouvelles applications au verre recyclé. On peut en faire du Glasphalt, de l'asphalte faite à 20% de verre. Des ingénieurs de l'université de Sherbrooke vérifient s'il est possible de s'en servir pour faire de l'isolant pour les routes. <a href="http://www.cyberpresse.ca/article/20070215/MVAUTOCAMION01/70215043&SearchID=73272">Le projet est en ce moment expérimenté dans une chaussée</a>.<br /><br />Les entreprises ne sont pas stupides non plus, peu d'entre elles se lancent dans le recyclage de verre. Alors pourquoi concasser le verre des bouteilles? Pourquoi ne pas créer des centres de nettoyage qui nettoieraient les bouteilles et les ramèneraient chez les producteurs de vins ou d'autres spiritueux?<br /><br />Les entreprises de bière ont depuis longtemps ré-utilisé leurs vieilles bouteilles de bières. C'est pourquoi on incite les gens à ramener leurs bouteilles en échange d'une consigne de 10 cents. Cela permet de ramener des bouteilles, de les nettoyer, les remplir à nouveau et vous les revendre. Cela minimise l'utilisation de nouveaux matériaux et fait économiser des sous. Les compagnies de bière ne font pas cela par bonté. Ils le font parce que c'est économique.<br /><br />C'est possible de faire une industrie de la ré-utilisation des bouteilles de vitre. Je ne sais pas si cela serait possible à une échelle internationale... En fait, je sais que pour l'instant c'est impossible, mais il est envisageable de créer un système de consignes aux vins Québécois. Bien entendu, il serait difficile de faire cela avec des bouteilles importées ou exportées (à moins d'un système international de collecte), mais il est possible de le faire au Québec. Afin de faciliter la collecte, il serait facile que le gouvernement incite les vignobles du Québec, les cidriculteurs artisans et producteurs de spiritueux Québécois de chacun, selon leur type de produit, adopter un format commun de bouteille. Ainsi, il serait possible d'adapter des industries capables de nettoyer ces bouteilles et les ramener aux producteurs pour les remplir, à l'instar de ce qui se fait déjà dans les bouteilles de bière.<br /><br />Alors, au Québec, serait-il possible de consigner d'autres contenants de verre que les bouteilles de bière? Serait-il utile de le faire, et quels avantages économiques et environnementaux pourrions-nous en tirer? Ce sont des questions qu'il faudrait se demander, de trouver de nouvelles façons de produire des biens anodins, afin de leur donner une meilleure utilité en fin de vie.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-83079988335411065482008-02-23T15:43:00.003-05:002008-02-24T12:41:03.083-05:00Un sportif rassasié<div style="text-align: left;">C'était un merveilleux match, enfin pour la côté de patinoire pour lequel je prends ^^. Non, je ne parle pas du fameux 6-5 des Canadiens cette semaine (enfin, quel match quand même!). Je parle bien entendu de l'émission "Il va y avoir du sport", avec Patrick Lagacé cette semaine. C'est bizarre, mais à chaque fois que je la vois, j'ai l'impression que c'est lui qui l'anime... preuve que je ne l'écoute pas assez.<br /><br />La première question? "L'avenir du système de santé passe-t-il par le privé?"<br /><br />Les invités? Du côté du "OUI", Paul Daniel Muller, président de l'IEDM et Yves Bolduc, médecin. Du côté du "NON", Amir Khadir, médecin et co-porte-parole de Québec Solidaire, ainsi que Lina Bonamie, de l'association des infirmiers et infirmières du Québec.<br /><br />Ce qu'il faut savoir, c'est que sur 4 invités, seulement trois sont des professionnels de la santé. L'autre est simplement un type avec un diplôme d'économie qui croit qu'il est en place pour dire aux médecins comment ceux-ci devraient soigner leurs patients.<br /><br />Le débat a commencé de façon assez directe et agressive, M. Muller affirmant que depuis 20 ans, le système public additionne les échecs et que le système public-privé français fait des miracles. Les répliques ont été on ne peut plus cinglantes. Le système public-privé français est privatisé à 24%; au Québec, 30% de notre système de soins de santé a été privatisé au cour des dernières années.<br /><br />Plus le débat avançait et moins on sentait l'importance du système de santé public ou privé. L'essentiel, pour les médecins et professionnels de la santé, c'est de trouver les meilleurs moyens de soigner les patients. Et ce n'est pas un institut économique qui va venir dire comment faire. Les médecins ne sont pas tous d'accord sur la place que le privé doit avoir dans les soins de santé, mais ils sont d'accord pour dire que le privé n'offre pas de solution miracle ou de panacée.<br /><br />Les trois indicateurs de l'OCDE, pour mesurer l'accessibilité des soins de santé, sont les suivants: Nombre de lits par 100 000 habitants, nombre d'infirmiers et infirmières par 100 000 habitant, nombre de médecins par 100 000 habitant. Si le privé n'offre pas de solution pour améliorer de façon considérable ces trois indicateurs, il n'aide pas à l'accessibilité.<br /><br />Malheureusement, au Québec, nous n'avons pas un problème de qualité de soins. Nous sommes très bien soignés, une fois que nous avons passé la file. Le problème, c'est les listes d'attente, c'est d'avoir accès à des soins de santé (quoique si vous avez une situation d'urgence, i.e. perte de conscience, vous allez passer en premier dans l'urgence). Notre problème en est un d'accessibilité universelle. Et la conclusion que l'on a pu tirer de ce débat est que si le privé n'offre pas de solutions à l'accessibilité, ce n'est pas le moment de penser à lui implanter une plus grande place.<br /><br />Devant les conclusions que l'on a pu tirer de l'émission, il était clair que M. Daniel Muller était le seul à ne pas abonder dans ce sens, contre l'opinion de 3 professionnels de la santé. M. Bolduc croit plutôt que le privé peut trouver des façons d'améliorer cette situation. Le président de l'IEDM, quant à lui, veut privatiser pour privatiser. Cela n'est peut-être pas étranger au fait que sa boss, Mme Hélène Desmarais (je vous laisse faire le lien, en vous disant qu'elle a pris le nom de famille de son mari) et sa famille possèdent l'une des plus grandes firmes d'assurance privée au Canada. On sait aussi qu'advenant une ouverture de l'assurance privée, ce serait les entreprises d'assurance d'Amériqu du Nord qui s'empareraient du marché. Ayant des fonds de base, ils seraient capables d'offrir à prix auquel nous ne pourrions concurrencer des régimes d'assurance. Et avec notre signature de l'ALÉNA, nous ne pourrions pas imposer quelconque sanction pour favoriser des sociétés d'assurance du Québec.<br /><br />Au final, le débat était un 3 contre 1, pour savoir qui était mieux en place pour décider comment on ferait pour vous soigner. Préférez-vous faire confiance aux médecins ou à un institut économique? À mon avis, la personne la mieux placée pour évaluer l'état de santé et poser un diagnostic sur notre système de soins, c'est un médecin. Je suis content de voir M. Khadir et M. Couillard parler du système de santé. Ce sont des gens qui ont soigné/soignent des patients, ont une expérience des soins de santé ailleurs dans le monde (n'ayant pas toujours oeuvré au Québec) et savent comment on aide les gens en santé, comment on les soigne et ce qui peut être fait pour améliorer la situation Québécoise. Ces deux hommes ont toute ma confiance.<br /><br />Pour revoir l'émission de Patrick Lagacé sur la question, elle est en rediffusion ce soir à 18h30 et lundi à 14h.<br /></div>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-58647500554739984152008-02-20T17:23:00.009-05:002008-02-21T20:08:16.881-05:00IEDM et soins de santéConnaissez-vous l'IEDM? Les blogueurs en parlent de plus en plus. L'Institut économique de Montréal est un think-tank (boîte à penser) qui effectue et publie des recherches qui ont pour but de favoriser la création de richesse.<br /><br />Ce billet profite un peu de l'actualité... soit la publication du rapport Castonguay et de la place de plus en plus grande prise par ce groupe sur la scène politique et médiatique. Nous sommes de plus en plus exposés aux positions et suggestions de l'IEDM, et de moins en moins à d'autres groupes.<br /><br />L'exemple le plus flagrant est celui de Mme Elgrably au journal de Montréal, ainsi que de sa chronique d'opinion sous-développée. L'IEDM donne aussi des conseils à plusieurs élus et dévoile parfois ses études en commission. Récemment, elle a lancé 11 idées (certaines bonnes, d'autres très très louches) étranges.<br /><br />Le gros problème que j'ai avec l'IEDM est le fait qu'ils soient biaisés, et n'osent pas l'affirmer. La chaire d'études socio-économiques de l'UQAM (de M. Lauzon) affiche clairement sa position, que ses idées ont pour but de favoriser le bien-être des gens. Le gros défaut de l'IEDM est que l'on commence à vouloir la présenter comme une source neutre, sans intérêt partisan (alors que ses études sont financées par plusieurs entreprises, qu'elle promeut l'assurance-santé privée alors que plusieurs de ses membres sont des acteurs influents du domaine, etc.). Un moyen facile pour une entreprise de faire publier un rapport favorable à sa situation en donnant une impression d'impartialité, quoi.<br /><br />Voilà un de ces arguments dans une étude sur le programme de gestion de l'offre (les quotas de lait) sur l'industrie laitière au Québec, datant de février 2005. Veuillez noter qu'en février 2005, le prix du lait venait d'augmenter, mesure très impopulaire. L'IEDM a utilisé ce que l'on appelle la "shock doctrine" (pour reprendre le nom du livre de Naomi Klein) pour, dans une période où le consommateur se trouve temporairement défavoriser, tenter de lui vendre sa salade.<br /><a href="http://www.iedm.org/uploaded/pdf/fev05_fr.pdf">http://www.iedm.org/uploaded/pdf/fev05_fr.pdf</a><br /><br />Voilà la réponse de la fédération des producteurs de lait:<br /><span style=""><a>agrecon.mcgill.ca/courses/430/doc/<b>reponse</b>.doc</a></span><br /><br />La conclusion de la fédération est extrêmement agressive envers l'IEDM, d'ailleurs:<br /><blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 120%;"><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >Seuls les économistes néo-libéraux tel</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >s ceux de l’IEDM croient encore que la main invisible du libre marché </span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >convient au secteur agricole. Les faits démontrent le co</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >ntraire. La transmission au détail des économies réalisées sur le</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" > dos des producte</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >urs par les intermédiaires ne se réalise pas. Les transformateurs</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" > et les distributeurs augmentent leurs marges plutôt que de </span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >réduire les prix. <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 120%;"><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" ><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 120%;"><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >Devant cette charge non fondée, qui ne résiste pas à l’analyse, on </span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >peut se demander en toute légitimité quels intérêts sert l’Institut économ</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >ique de Montréal en s’attaquant à la gestion de l’offre, un modèle de mise en marché qui</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" > a fait la preuve qu’il profite autant aux producteurs, qu’aux consomm</span></span><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" >ateurs et à l’ensemble de la société?</span></span></p></blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 120%;"><span style="font-size:78%;"><span style="line-height: 120%;font-family:Arial;font-size:11;" lang="FR-CA" ><o:p></o:p></span></span></p> Selon l'IEDM, la gestion de l'offre coûterait aux contribuables canadiens 2,7 milliards dollars en "impôts". Il faut savoir que cela fait 87$ par personne vivant sur le sol Canadien. Comme nous consommons en moyenne 84 litres par an, il faudrait que l'on paie notre lait 1.03$/L de plus. Cela est du au fait que la gestion de l'offre laitière implique que les agriculteurs laitiers n'ont pas droit à aucun financement agricole, et que le seul financement qu'on leur offre vient du prix du lait. Pour ceux qui le savent en faisant leur épicerie, le lait revient environ à moins de 1.50$/L, au maximum. Et l'on n'a pas entendu parler de pays dans le monde où le litre de lait se vend à moins de 50 cents canadiens. Aux États-Unis, où les producteurs laitiers reçoivent de très grande subventions agricoles, le prix revient à peu près au même (sauf qu'il fluctue beaucoup, vu les règles du marché, que les vaches sont traitées avec des hormones de Monsanto pour favoriser leur productivité - ce qui est illégal au Canada, suite à des études prouvant que cela pourrait comporter des risques de santé humaine). Le prix du lait à Paris revient à 1$/L, et dans les grandes villes, seul le Caire et New Dehli ont un prix au litre du lait pouvant aller à 0.50 cents.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://msnbcmedia3.msn.com/i/msnbc/Components/Art/BUSINESS/070810/WORLDMILKPRICES.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 224px; height: 357px;" src="http://msnbcmedia3.msn.com/i/msnbc/Components/Art/BUSINESS/070810/WORLDMILKPRICES.gif" alt="" border="0" /></a>Notre prix du lait finance effectivement nos agriculteurs et fait que l'on exige des standards de qualité supérieurs aux pays ci-haut. Cela fait aussi que nous ne finançons pas, par nos impôts, le prix du lait, contrairement à l'UE et aux États-Unis.<br /><br />Mais maintenant, pour en revenir aux soins de santé, l'IEDM a choisi de présenter en consultation, il y a quelques années, des solutions au système. Favoriser les assurances et la présence du privé dans le système était bien entendu une priorité. M. Couillard, qui est selon moi un des meilleurs ministres de la santé (et experts dans le domaine) que le Québec connaisse, rebiffait du revers de la main l'étude de l'IEDM. Chez les représentants de l'Assemblée Nationale, l'on retourne du revers de la main ces propositions partisanes.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=EtS__DujANA">http://www.youtube.com/watch?v=EtS__DujANA</a><br /><br />Voilà un vidéo des alarmistes (P.S. Je déteste leur présentation, mais le contenu est bon).<br /><br />Suite à la publication du rapport Castonguay, je vais donner mon opinion sur le système de santé. La problématique du problème de santé n'est pas, en ce moment, dans les coûts, mais dans la disponibilité du service. Des études prouvent que le système américain est moins efficace et plus coûteux que le nôtre, mais que nous faisons très très pâle figure face aux pays Européens. Notre gros problème depuis 10 ans est la pénurie de main d'oeuvre. Et malgré cela, les médecins et infirmiers font des miracles au Québec chaque jour, vu leur charge actuelle et le personnel disponible. Toute proposition qui ne favorisera pas d'abord l'embauche de médecins et de personnel de la santé est donc, en ce moment, accessoire. Le débat public/privé est accessoire, la question d'assurances-santé privées est accessoire, TANT QU'IL NE S'ATTAQUE PAS AU PROBLÈME CLÉ À RÉGLER EN TOUT PREMIER LIEU. Personnellement, je ne crois pas que de favoriser un système plus ouvert vers l'entreprise favoriserait de former plus de médecins. La formation de médecins, la formation d'infirmières spécialisées capables de poser certaines actions et la valorisation des emplois dans le domaine de la santé chez les jeunes sont les trois meilleures méthodes à ce niveau. Et c'est ce que le gouvernement actuel fait.<br /><br />Une fois ce problème clé réglé, nous devrions voir ensuite si un système plus axé vers le privé est préférable aux Québécois. Pas avant! En ce moment, nous voyons que le système privé est plus coûteux et que le personnel infirmier y fait moins d'heures et a un salaire horaire plus intéressant. Au nom de la productivité, on devrait inciter le personnel infirmier à faire moins d'heures et les payer plus cher en échange? Je ne crois pas que cela réglera le problème.<br /><br />J'aime la voix de M. Venne dans le rapport Castonguay. N'oublions pas que M. Castonguay a été ouvertement critiqué par plusieurs pour sa volonté dès le départ d'effectuer un rapport favorisant le privé et que la seconde vice-présidente, Joanne Marcotte, avance dans son résumé de rapport des trucs qui sont totalement déconnectés de la situation Québécoise (comme quoi les employés travailleraient plus d'heures et que cela nous reviendrait moins cher s'ils travaillaient au privé, ce que les constatations au Québec contredisent). N'oublions pas non plus que Mme Marcotte est co-auteure de l'Illusion Tranquille, et qu'il y a donc, dès le départ, une certaine prise de position. M. Venne, par contre, tente de rappeler que la priorité actuelle doit aller au secteur publique et que l'universalité des soins de santé est prioritaire. Je ne crois pas que personne ici ne souhaite que certains n'aient plus accès à des soins de santé, mais que l'on veuille en rehausser la qualité, ce qui est louable. Et pour cela, je ne crois pas que nous ayons besoin de l'entreprise privée.<br /><br />Il est vrai que notre système de santé est lourd. Les quotas d'opération pour certains chirurgiens sont contraignants et augmentent les délais d'attente, par exemple. Ces problématiques ne résultent pas du fait que le système de soins de santé soit public, mais bien purement et simplement que cette limitation est lourde. En l'assouplissant (et je m'avance dans un territoire inconnu en disant cela, et plusieurs facteurs seraient à tenir en compte), les délais de chirurgie seraient plus courts. Le problème est donc parfois dans la lourdeur de l'appareil gouvernemental, plutôt que dans le fait que l'institution ne soit publique.<br /><br />Mais bon... Je parie que d'ici quelques jours, un membre de la "boîte à idée" économique de Montréal va venir vous dire le contraire, que le privé coûte moins cher à votre poche, comme elle l'a fait dans le passé, en profitant d'une controverse pour publier son étude qui raconte la moitié la plus ennuyeuse d'une histoire. Il est facile de profiter des préjugés de la population.<br /><img src="file:///C:/Users/Admin/AppData/Local/Temp/moz-screenshot.jpg" alt="" />Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-23877750406147209162008-02-08T00:37:00.000-05:002008-02-08T00:43:01.449-05:00Les tourbières de TerrebonneVoilà un reportage intéressant sur les tourbières de Terrebonne. Il explique relativement simplement le fonctionnement et les avantages apportés par ces écosystèmes nécessaires à la qualité de l'air et des eaux.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=aea1MnSQgqk&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=aea1MnSQgqk&feature=related</a><br /><br />On planifierait de créer un parc industriel (et un échangeur) et des projets résidentiels sur environ la moitié de ce milieux humide. Et pourtant, il est possible d'effectuer ces projets sans nuire à l'écosystème.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-2010817656378214322008-02-02T13:25:00.000-05:002008-02-08T00:34:12.179-05:00Bonne Bouffe / MalbouffeAlors qu'on apprend qu'un enfant sur 4 au Québec souffre d'embonpoint, certaines personnes s'opposent à la décision du gouvernement du Québec de retirer la malbouffe des écoles, sous le principe de l'économie qu'offre le HAMbourgeois. Car nous savons tous que les gens fortunés ne mangent pas de hamburgers dans les cafétérias d'école, et que la seule raison pour s'en acheter est que cela est abordable. L'est-ce vraiment?<br /><br />Les conséquences de notre alimentation sont nombreuses, et vous les connaissez. Risques de diabète de type 2 (une épidémie comme il n'en existe que très peu) accrus, de problèmes cardiaques à long terme, condition physique diminuée (quoique l'exercice est un bien meilleur remède que la nourriture). Oui, le hamburger est parfois moins cher pour les écoles qu'une bonne (ce qui est rare à trouver) assiette de riz et de poulet au légume, mais il faut transmettre le message que c'est ce que nous cherchons. Et à long terme, il en coûte moins cher d'offrir de la bonne nourriture que de traiter des maladies dues à l'embonpoint.<br /><br />Il est correct d'offrir aux gens de la nourriture rapide. De CHOISIR de l'offrir dans nos institutions publiques, à nos enfants, dans leur milieu d'études, alors que l'obésité et l'embonpoint deviennent des enjeux sociaux, je ne suis pas pour. Si les gens veulent aller manger chez Burger King, qu'ils le fassent s'ils le désirent. Mais nos institutions doivent transmettre le message que nous n'appuyons pas de telles actions.<br /><br />Malheureusement, des entreprises comme Coca-Cola et Pepsi offrent de grands montants pour obtenir le monopole des boissons à vendre dans les écoles. Ces contrats apportent des sommes importantes (et bienvenues!) dans les écoles. Il serait bien que nos écoles aient la chance d'offrir de bonnes alternatives de breuvages moins sucrés, autres que l'eau Aquafina (et ses saveurs imbuvables) et Dasani. Mais encore là, cela est une autre problématique plus compliquée.<br /><br /><a href="http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/14092007/92082.shtml">http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/14092007/92082.shtml</a><br /><br />J'ajoute une parenthèse; on remarque, depuis quelques temps, la popularité des "menus bleu", du petit bonhomme bleu (Va-y, fais-le pour toi), de courants comme le défi 5/30 qui incitent les gens à être en meilleure santé. Ce n'est pas une mode. Les gens sont conscients de leur condition physique et veulent être en forme et en santé.<br /><br />P.S. Je suis un bien piètre cuistot. Je vous fais une confidence: moi et ma copine cuisinons très très mal, mais cela ne signifie pas que je cuisine de mauvaises choses, ou que je n'aime pas les résultats. Je vous laisse donc une de mes recettes simples, pour les nuls comme moi, et qui ne demande pas de lourdes connaissances en arts culinaires.<br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Je vous encourage à laisser une annonce de recette de nourriture simple et (plus ou moins) santé que vous affectionnez particulièrement. Publiez-la sur votre blogue ou ajoutez ici un petit commentaire avec la recette ^^.</span><br /><br />Poulet ou légumes et riz.<br /><br />Ingrédients<br />-Légumes au goût<br />-Riz<br />-Poulet grillé en poitrines ou fricassée de tofu<br />-Huile d'olive<br />-Épices et fines herbes au goût<br />-Ce que vous voulez, soyez originaux et n'ayez pas peur!<br /><br />Recette bien simple:<br />Coupez vos légumes et versez de l'huile d'olive dans un wok (ou un poêle, mais j'aime bien les woks). Vous devez avoir obligatoirement des oignons coupés fins, mais ajoutez-y les légumes que vous préférez. Personnellement, je penche pour le céleri et les carottes tranchées en rondelles. Cuisinez à feux moyen-élevé.<br /><br />Pendant ce temps, commencez votre riz. Ma méthode donne toujours un riz extrêmement collant et qui reste sur l'estomac, mais je ne suis pas difficile.<br /><br />Lorsque les oignons dans le wok seront presque transparents, ajoutez du poulet ou du tofu. Je conseille la préparation de tofu du Commensal, par rapport à quoi que ce soit d'autre, car je la trouve très bonne ^^. Ajoutez-y vos épices et ce que vous voulez à ce moment-là (j'ajoute souvent de la sauce soya ou de la moutarde de dijon, ou des cachoux, du sel et du poivre). Cuisez jusqu'à ce que votre viande, tofu ou cachou soit tendre et fermez le rond. Servez avec votre riz.<br /><br />Voilà! Dépendamment de la quantité de ce que vous mettez, vous aurez 3 à 4 portions, avec un seul sac de viande ou de tofu. Au total, votre repas "de luxe" vous aura coûté 10 à 12$ Soyons pessimistes et disons que cela revient 3,50$/portion. Vous aurez un bon repas, prêt en à peu près 30 minutes, qui vous reviendra aussi, voire moins cher qu'un Big Mac + Frites.<br /><br />Bon appétit!<br /><br /><span style="font-size:180%;">UPDATE</span><br />J'ajoute la chronique de Jean Baril, candidat de QS dans Terrebonne, sur la malbouffe. J'aime la vision de ses chroniques sur son comté. Ils sont adaptés à la situation et des problématiques locales, en plus d'offrir des solutions simples (je reproche peut-être de ne pas l'avoir assez élaboré, mais les chroniques font 1 minute chacune).<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=6T9RYo27euc">http://www.youtube.com/watch?v=6T9RYo27euc</a>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-36093504009066053662008-02-02T12:41:00.000-05:002008-02-02T13:24:32.451-05:00Les travailleurs - obtiennent-ils ce qui leur est du?Il y a longtemps que je regarde cela. Les gens viennent nous parler de l'importance de la création de la richesse, comme moteur pour améliorer le développement du monde. La création de la richesse réglera la faim dans le monde, la pauvreté extrême, etc. grâce à la mondialisation.<br /><br />Je ne peux dire le contraire. Il est vrai que la création de richesse aide à offrir à des gens un travail, qui leur assure un revenu et la possibilité de sortir de la pauvreté. Par contre, sort-on les gens de la pauvreté en leur donnant un salaire inférieur à ce qui est nécessaire pour vivre? Il est mieux de leur offrir un mauvais salaire que rien, nous répète-t-on. Mais les gens ne demandent pas à ce qu'on ne les paie pas, mais qu'on les paie décemment. Je suis prêt à payer pour un produit où la personne a obtenu un salaire suffisant pour que ses enfants n'aient pas à travailler, pour qu'il puisse nourrir sa famille et, possiblement et utopiquement, se soigner lorsqu'il est malade et offrir à ses enfants un livre pour apprendre. Mais bon... Revenons au sujet.<br /><br />The Economist, grande revue de gauche, titrait, il y a une vingtaine d'années de cela, que le salaire d'un pdg d'entreprise ne devrait jamais excéder de 20 fois le salaire moyen de ses employés. On apprend maintenant que dans les plus grandes corporations qu'il n'est pas rare de voir certains dirigeants d'entreprises gagner 100 fois le salaire moyen de leurs employés.<br /><br />Dans les dernières années, la situation du Canada, en général, est devenue très bénéfique au niveau économique. Des études montrent que les entreprises canadiennes font plus de profits qu'auparavant, grâce au travail des employés, qui font plus d'heures qu'auparavant. Selon Statistiques Canada, <a href="http://www.statcan.ca/Daily/Francais/070213/q070213b.htm">un autre organisme gauchiste</a>, de 1986 à 2006, les employés auraient en moyenne passé 30 minutes de plus, chaque jour, dans leur milieu de travail. Ce facteur serait la principale raison qui indiquerait que les parents passent moins de temps avec leurs enfants, d'ailleurs.<br /><br />On se dévoue donc plus au travail qu'auparavant, et la situation économique des entreprises oeuvrant au Canada s'améliore. L'économie du Québec serait, selon le Devoir, plus compétitive que celle de l'Irlande, appelé à juste titre le "Tigre Européen", et connaissant la croissance économique la plus rapide de l'OCDE.<br /><br />On croirait que les travailleurs, qui ont bâti cette croissance, tireraient le lot qui leur est du. Malheureusement, le Devoir note que le poids relatif des salaires dans notre PIB diminue. Cela signifie qu'une proportion moins grande de l'argent que les travailleurs produisent revient dans la poche des travailleurs.<br /><br /><blockquote><span id="usrCtrl_DetailedNewsView_1_magicString_lblBody">Après avoir graduellement augmenté, en passant d’environ 50% au début des années 60 à plus de 56% au milieu des années 70, le poids relatif des salaires et autres avantages sociaux de l’ensemble des travailleurs dans le produit intérieur brut (PIB) canadien s’est graduellement mis à fléchir au fil des cycles économiques, au point de passer, en 2005, sous la barre des 50%.<blockquote></blockquote></span></blockquote>Ainsi, l'influence du travailleur Canadien dans l'économie de son pays serait revenue à une époque pré-révolution tranquille. Je ne fais pas allusion à la Grande Noirceur de Duplessis, mais à un retour en arrière sur la condition des travailleurs. Un retour en arrière de plus de 40 ans.<br /><br />Le même retour en arrière apparaît dans l'économie américaine:<br /><blockquote><span id="usrCtrl_DetailedNewsView_1_magicString_lblBody">Les salaires des travailleurs, après avoir atteint un sommet au début des années 70, n’ont jamais compté pour aussi peu dans le PIB américain depuis que la mesure a été établie en 1947. Les profits des entreprises, quant à eux, ne se sont jamais aussi bien portés depuis le milieu des années 60.<blockquote></blockquote></span></blockquote>Ainsi, on remarque que nous avons créé de la richesse, avec le temps. Nous remarquons par contre que cette richesse créée revient de moins en moins dans les poches des travailleurs et des employés.<br /><br />Je me rappelle avoir vu au Rick Mercer Show, l'an dernier, un clip sur un chercheur de l'université de Toronto qui suggérait d'abolir l'impôt aux entreprises, pour que celle-ci diminue ses prix. La réponse de Rick:<br /><blockquote>[... ]This would put us on the same economic level as such economic power houses as the Isle of Man and Bermuda. The dean claims that if we abolish the tax, corporations would spend the money on boosting wages and lowering prices.<br /><br />Because that's on page 1 on every corporate playbook. 'Pay workers more, Charge public less'. And for God's sake, 'don't harm mother Earth'.</blockquote>La conclusion de cela: nous traitons nos entreprises mieux, au niveau fiscal, que nos concitoyens. Cela est indéniable. Il en découle des avantages majeurs, comme la création de la richesse, qui peuvent augmenter nos conditions de vie. Par contre, il ne faut jamais oublier que pour que nos conditions de vie s'améliorent par ce moyen, nous devons pouvoir tirer des bénéfices du travail que nous effectuons. Des bénéfices sociaux ou, dans le meilleur des mondes, des bénéfices économiques, quand les entreprises fonctionnent mieux. D'un point de vue global, ce n'est pas encore le cas. En même temps que nous rappelons l'importance de la création de richesse, il est important aussi de rappeler que le SEUL but de la création de la richesse est d'enrichir les gens qui en ont besoin. Les employés figurent parmi ceux-ci.<br /><br />Les deux encadrés obtenus viennent d'un <a href="http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=110">article</a> du professeur Léo-Paul Lauzon.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-43301437827761602362008-01-29T20:20:00.000-05:002008-01-30T09:21:58.585-05:00Le cocktail transportéJe suis tombé là-dessus, sur le site d'Équiterre. C'est fort intéressant, car cela parle du coût économique du transport (dont on connait déjà le coût écologique).<br /><br /><a href="http://www.equiterre.org/transport/transportez/trousseCocktail.php#budget3">http://www.equiterre.org/transport/transportez/trousseCocktail.php#budget3</a><br /><br />Les données obtenues proviennent, en bonne partie, de la CAA, un organisme que l'on peut considérer comme neutre. On remarque bien des détails intéressants.<br /><br />Une simulation de budget est faite pour trois types de familles: une famille de la région de Montréal, qui a une auto, une famille de la région de Montréal qui n'en a pas et une famille de banlieue qui aurait deux autos (chose souvent presque nécessaire en banlieue, quoique je crois qu'il est possible de se contenter d'une seule).<br /><br />Pour le reste, j'aime laisser parler les chiffres:<br /><blockquote>Budget annuel pour 2 voitures en banlieue<br />Total (pour l'année) : 18 648$<br />Coût par mois: 1554$<br /><br />Budget annuel pour cocktail voiture<br />Total (pour l'année) : 11 076$<br />Coût par mois: 923$<br /><br />Budget annuel pour cocktail de ville sans voiture<br />Total (pour l'année) : 5 327$<br />Coût par mois: 444$</blockquote>Le cocktail transport est fort simple; au lieu de n'utiliser que votre voiture, on peut s'en servir comme outil pour calculer le prix (et nos économies, car il est rare que la voiture soit un transport moins cher qu'autre chose) de notre transport, en utilisant tous les moyens qui sont disponibles (CommunAuto, taxi, vélo, transport en commun, marche à pied, covoiturage et Allo-Stop, transport interurbain, etc.).<br /><br />Pour ma part, je peux facilement calculer le prix de mon transport mensuel. Je me tappe environ 2 lisières de 6 billets de la STM par mois (24$) et deux trips d'Allo-Stop Montréal-Québec (à 36$ chacun) pour aller rendre visite à ma copine, ce qui totalise environ 96$ par mois. Je reste à 39.4 secondes de marche de mon milieu d'études, je marche pour aller faire l'épicerie, mais bon... ce sont des choix pratiques plus qu'environnementaux, pour moi ^^.<br /><br />Un autre petit détail fort sympathique:<br /><br /><blockquote><span style="font-style: italic;"> Faites le calcul! Pour le prix de conduire une voiture 18 000 km par année, une personne seule pourrait:</span> <table style="color: rgb(204, 204, 204); width: 276px; height: 255px;" border="1" cellpadding="2" cellspacing="0" rules="npne"><tbody><tr style="color: rgb(51, 204, 0);"> <td width="390"><span style="font-size:85%;">Acheter 12 cartes d’autobus à 61$<br />732$<br /></span></td> </tr> <tr style="color: rgb(51, 204, 0);"> <td width="390"><span style="font-size:85%;">Louer une voiture une fin de semaine / mois et 3 semaines l’été<br />2278$<br /></span></td> </tr> <tr style="color: rgb(51, 204, 0);"> <td width="390"><span style="font-size:85%;">Prendre un taxi chaque jour de la semaine à 10$ la course<br />3650$<br /></span></td> </tr> <tr style="color: rgb(51, 204, 0);"> <td width="390"><span style="font-size:85%;">2 semaines de vacances au Québec pour boire de vrais Cocktails!<br />1400$<br /></span></td> </tr> <tr style="color: rgb(51, 204, 0);"> <td width="390"><span style="font-size:85%;">Placer 1000$ en REER! </span></td> </tr> <tr style="color: rgb(51, 204, 0);"> <td bg="" width="390"><span style="font-size:85%;"><span class="col_vert_bold"><span style="color: rgb(102, 102, 102);">Total</span><br /><span style="color: rgb(102, 102, 102);">9060$</span><br /></span></span></td> </tr></tbody></table></blockquote>Il devient donc plus rentable de louer des voitures, avec des entreprises comme CommunAuto, que de s'en acheter une, dans certains cas (je dis bien "certains", ne faites pas d'excès de zèle sur les coopératives de voitures, même si elles sont efficaces).<br /><br />Allez, et Bonne année 2008!<br /><br />Ajout: quelques trucs<br />Considérez qu'une voiture est un produit transformé et qu'il aura fallu beaucoup d'énergie et de matériaux pour la faire (d'où son prix). Considérez aussi que pour chaque voiture dans le monde, il faut compter 4 à 5 espaces de stationnement (maison, centre d'achats, bord de rue, travail, parking communautaire, etc.). Une voiture est un excellent outil, mais il n'est pas toujours utile d'en avoir une deuxième.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-21529577675697176922007-12-24T11:40:00.000-05:002007-12-24T12:32:43.850-05:00La vélorution - Masse critique<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZU9wUmUL3-hReKUK67h-LGlQno-_NTDjdrHFKue3v93hAYpLMh2_G0uhvYBuxWFb2In7wGCbBjc-Pc9G4qPdm_EEhdXG7xUjOs5i68r_6smHzvdrO4UulDNoeBqXM5wnXjSAtHl4vltI/s1600-h/800px-Critical_mass_Prague2007_4514.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZU9wUmUL3-hReKUK67h-LGlQno-_NTDjdrHFKue3v93hAYpLMh2_G0uhvYBuxWFb2In7wGCbBjc-Pc9G4qPdm_EEhdXG7xUjOs5i68r_6smHzvdrO4UulDNoeBqXM5wnXjSAtHl4vltI/s320/800px-Critical_mass_Prague2007_4514.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5147587740106639010" border="0" /></a><br />(Image prise à Pragues, septembre 2007, tirée de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_critique_%28mouvement_social%29">Wikipedia</a>)<br /><br />Voilà un mouvement social qui gagne en place de plus en plus, au point d'avoir des événements dans 432 villes du monde, dans presque tous les continents du monde (sauf l'Antarctique... Enfin, on comprend pourquoi).<br /><br />Masse critique est un mouvement qui favorise la conduite à vélo et effectue des actions pacifistes et calmes - la majorité du temps avec l'aide de la police - pour promouvoir une meilleure place pour le vélo dans la ville. Elle s'enrichit de la participation des gens qui viennent participer à ses activités.<br /><br />La majorité des actions prises sont des randonnées en vélo lancées à chaque dernier vendredi du mois (vous comprendrez que la prochaine activité a donc lieu le 28 décembre), incluant l'hiver. Malheureusement, je crois que je vais attendre au moins le mois de mars avant de ressortir mon vélo...<br /><br />Le trajet n'est jamais déterminé à l'avance, et les déplacements se font de soir (pour le cas de Montréal, les rendez-vous ont lieu le vendredi à 17h30), encadrée d'abord par la police. Par la suite, les cyclistes suivent le trajet de leur choix et tentent de ne pas se perdre, causant parfois certains bouchons aux automobiles. Il est fortement suggéré, lorsqu'un cycliste a affaire avec un automobiliste mécontent, de ne pas susciter une escalade de problèmes, mais d'expliquer dans le calme l'activité. Il est aussi important de ne pas obstruer les piétons et les véhicules d'urgence, comme les ambulances, voitures de police ou camions de pompiers.<br /><br />On accuse souvent les altermondialistes du vélo d'en vouloir à l'automobile. En vérité, c'est plutôt que des gens considèrent que l'automobile prend trop de place et prend celle qui devrait aller à d'autres moyens de transport, comme le vélo ou le tramway. À cause de la présence de l'automobile, nous avons perdu les tramways et avons du le placer sous le sol (où le tramway a pris le nom de "métro"), au coût de millions de dollars (l'agrandissement du métro vers Laval aurait coûté 900 millions, ce qui n'est pas un prix extraordinaire malgré ce que l'on aurait pu croire) et dans d'autres villes, comme Las Vegas, des monorails ont été lancés pour ne pas empiéter sur la route des automobiles. Le fait de ne pas vouloir nuire à l'automobile nous prive d'autres moyens de transport moins coûteux et, bien que moins rapides, plus plaisants (je pense toujours au tramway et au vélo).<br /><br />L'automobile est un moyen de transport efficace et utile. Par contre, il est parfois mal adapté et empiète sur les autres moyens de transport. Je ne me sens pas en sécurité d'utiliser les grandes artères comme Mont-Royal, Ste-Catherine ou St-Denis à vélo, et dans plusieurs lieux, il n'y a pas encore suffisament de pistes cyclables pour circuler librement. Heureusement, la ville de Montréal et tous ses partis municipaux sont actuellement enclins à accorder au vélo plus de place dans la ville.<br /><br />Voilà ce qui rend des actions comme Masse Critique d'autant plus importantes. Il est évident que de telles actions ont un poids politique et sensibilisent les gens qui voient ces actions, mais elle permet aussi de profiter d'activités de groupes en communauté et de faire du vélo pour le plaisir, et non juste comme geste politique.<br /><br />Site internet de masse critique Montréal:<br /><a href="http://www.massecritique.org/">http://www.massecritique.org/</a><br /><br />Pour les événements à venir:<br /><a href="http://www.crasseux.com/cm/fr/index_fr.html">http://www.crasseux.com/cm/fr/index_fr.html</a><br /><br />Description bien faite de l'organisation de Masse critique, sur wikipedia:<br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_critique_%28mouvement_social%29">http://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_critique_(mouvement_social)</a><br /><br />P.S. C'est mon dernier article avant Noël. Je vous souhaite donc un joyeux temps des fêtes et de ne pas trop boire (ni de ne "pas assez" boire ^^).<br /><br />Voilà un petit article de Renart sur le Père Noël:<br /><a href="http://renartleveille.blogspot.com/2007/12/origine-du-pre-nol.html">http://renartleveille.blogspot.com/2007/12/origine-du-pre-nol.html</a>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-89006658011995088752007-12-23T11:01:00.000-05:002007-12-23T11:14:30.507-05:00OGM illégaux dans le riz au CanadaJe trouve déjà étrange que l'on permette aux gens de consommer des produits issus d'une technologie sur laquelle nous avons, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, si peu de contrôle. La majorité des produits génétiquement modifiés sont, heureusement, destinés à une autre activité que la consommation humaine.<br /><br />Par contre, Greenpeace aurait, suite à des analyses indépendantes, découvert que des variétés de riz génétiquement d'une variété illégale au Canada a été découverte dans certains échantillons de sacs de riz vendus dans nos épiceries. Comme peu de tests avaient été faits sur cette espèce génétiquement modifiée, on ne pouvait connaître de façon raisonnable ses effets sur la santé du consommateur.<br /><br />Je suis en faveur d'un étiquettage obligatoire des plantes génétiquement modifiées. Si une telle technologie est profitable, les gens ne devraient pas avoir peur de l'afficher, et les consommateurs réticents auraient le choix de ne pas l'acheter. Par contre, on remarque que pour l'instant, le gouvernement du Canada n'a pas encore la totalité des moyens qui lui seraient nécessaires pour assurer le contrôle même des OGM illégaux qui entrent dans nos étalages.<br /><br />source: Greenpeace Canada<br />Article: <a href="http://www.greenpeace.org/canada/fr/actualites/provigo-vend-produits-contamines-riz"><span style="font-style: italic;">Provigo (Loblaws) vend des produits contaminé</span></a>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-13171914560390248552007-12-21T15:40:00.000-05:002007-12-23T11:14:10.195-05:00World on Fire?Voilà une chanson que j'avais entendu il y a longtemps, mais dont je n'ai jamais vu le clip...<br /><br />Cela sort des autres posts de mon blogue? Oui et non... Voyez plutôt:<br /><br /><span style="font-style: italic;">World on Fire - Sarah McLachlan</span><br /><a href="http://www.worldonfire.ca/">http://www.worldonfire.ca/</a><span style="font-weight: bold;"><br /><br /></span>Une fois que vous l'aurez regardé, visitez le lien un peu plus bas, ou cliquez ici:<span style="font-weight: bold;"><br /></span><a href="http://www.worldonfire.ca/donations.html">http://www.worldonfire.ca/donations.html</a><br /><br />Le vidéoclip parle de lui-même, je n'en ajouterai pas plus. Appréciez la musique ^^.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-66445407946474023852007-12-20T13:56:00.000-05:002007-12-20T14:17:43.598-05:00De nouvelles lecturesVoilà encore quelques lectures que je suggère ^^.<br /><br /><a style="font-style: italic;" href="http://trudel.visiondurable.com/">Arrêtons de pisser dans de l'eau embouteillée</a> - Jean-Sébastien Trudel<br /><span style="font-weight: bold;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(102, 102, 102);">(9.5/10)</span></span><br /><br />Ce livre est un bijou sur le mode de développement durable. Il traite du gaspillage effectué dans les entreprises, et propose des façons de créer l'évolution de la gestion d'entreprises. D'abord destiné aux cadres et aux gens travaillant dans les entreprises, ce livre s'adresse à tous et incite à l'innovation.<br /><br />Plusieurs exemples sont employés pour montrer le changement qui s'effectue en ce moment-même dans les entreprises, notamment chez Wal-Mart ou Interface, qui est un fournisseur de tapis.<br /><br />L'auteur partage un point de vue que j'ai en ce moment... Pour l'instant, les entreprises qui ne sont pas capables de prendre un virage vert vont porter sur eux un poids lourd, au niveau économique et au niveau de leur image. Plusieurs de ces entreprises, incapables de s'adapter, sont condamnées.<br /><br /><a style="font-style: italic;" href="http://www.mcdonough.com/cradle_to_cradle.htm">Craddle to Craddle</a> - William McDonough et Michael Braungart<br /><span style="font-weight: bold;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(102, 102, 102);">(9/10)</span></span><br /><br />Le chapitre 1: This Book is not a Tree<br />En effet, le livre est fait dans une sorte de plastique water-proof et recyclable. La reliure est allemande (si je me rappelle bien de ce type de reliure), c'est-à-dire que le livre est composé de feuillets qui furent collés ensemble. On remarque que le livre lui-même semble lourd... Et son contenu l'est assez au début. Par contre, il montre une critique sur le monde actuel et désire changer la façon dont nous fabriquons les choses...<br /><br />Le modèle de design peut être résumé par le terme "Cradle to grave" (du berceau au tombeau). De nombreuses choses que l'on jette pourraient être ramenées dans la chaîne de production et de nombreux produits que l'on recycle sont plutôt "downcycled" (recyclage = sous-cyclage) pour créer des objets de moins bonne qualité avec un matériau affaibli. La majorité de nos produits ont une "valeur ajoutée", soit quelque chose dont nous ne voulons pas, mais qui vient avec notre produit quand même. Par exemple, le cas des jouets contennant du plomb venus de Chine est le plus médiatisé en ce moment. Lorsque l'on achète un jouet, nous voulons que notre enfant joue avec celui-ci. Dans certains cas, nous obtenons aussi des choses dont nous ne voulons pas, comme du plomb, qui peuvent affecter le développement de son cerveau.<br /><br />Le principe du "Cradle to Cradle" (du berceau au berceau) invite à créer de nouveaux design pour que les produits que nous fabriquons puissent être ré-employés dans la chaîne qui l'a d'abord produit. Un ouvrage intéressant pour toute personne intéressée par le design.<br /><br />(Je suis en train de finir de le lire, donc je ne peux donner plus d'informations ^^)<br /><br />P.S. Une conférence de M. McDonough sur TED<br /><a href="http://www.ted.com/index.php/talks/view/id/104">http://www.ted.com/index.php/talks/view/id/104</a><br /><br /><br />Bonne lecture!<br /><br />Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma copine, Jade. Elle a 21 ans. Bonne fête ma chérie!Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-71097520596305742152007-12-13T23:52:00.002-05:002007-12-14T00:31:05.622-05:00Protéger la cidriculture, fleuron du terroir QuébécoisLe cidre de glace est un des produits qui fait la fierté de notre terroir. La pomme est un fruit extrêmement bien adapté à notre climat, et nous avons réussi à utiliser ce climat pour créer un produit unique qui a maintenant une réputation internationale: le cidre de glace.<br /><br />La majorité des pommes de ce cidre sont récoltées en automne. L'hiver arrivé, on les place dans des bacs, à l'extérieur, où le gel et le dégel les débarasse d'une partie de leur eau et mélange des saveurs. À la fin vient la traditionnelle étape de la distillation, où l'on obtient finalement le cidre de glace.<br /><br />J'étais curieux cette semaine, lorsque je suis allé au salon des métiers d'art, de savoir s'il y avait une appellation protégée et des méthodes précises pour la fabriquation de ce fameux cidre (s'il était possible que n'importe quelle imbécile mette ses pommes dans son frigo avant de les foutre dans sa machine, pour nous les vendre 10$ plus cher pour une bouteille plus petite). Jusqu'à récemment, personne ne s'en souciait, car personne n'était assez malhonnête pour le faire. Les choses commencent à changer.<br /><br />Les rumeurs chez les cidriculteurs parlent de producteurs de cidre de glace... EN CALIFORNIE. Certains cidriculteurs, remarquant le chaos de l'appellation, produisent du "cidre de congélateur" (terme employé pour ces cidres ^^). Comme la température ne varie pas du jour à la nuit et que les conditions ne sont pas celles d'un climat naturel, ce cidre n'aurait pas exactement le même goût que les autres, comme le témoigne une étude citée plus bas*. On nous parle aussi de cidre de glace faits de concentrés. Bref, dans le chaos de cette appellation non-contrôlée, certains tentent d'en tirer profit.<br /><br />L'idée de tels cidres de glace ne fait pas très long feu pour concurrencer nos produits, mais les cidriculteurs se sont sentis assez concernés pour réclamer une certification "cidre de glace". Ainsi, chaque acheteur qui achètera un cidre de glace saura qu'il aura été produit avec les méthodes suivantes:<br /><br /><blockquote> -Teneur en alcool de 7 à 13%<br />- Interdiction de congeler les pommes de façon artificielle<br />- Les pommes utilisées pour fabriquer le cidre doivent venir du verger de la cidrerie elle-même. C'est le cidriculteur qui doit effectuer l'ensemble de la transformation de la pomme au cidre de glace.</blockquote>Pour les cidres de glace, je vous suggère les Pinacle, qui sont excellents et faciles à se procurer. La face cachée de la pomme est le premier producteur de cidre de glace à l'avoir commercialisé, si vous voulez essayer un classique. Pour les granos, le domaine Steinbach, sur l'île d'Orléans, offre des cidres biologiques. Leur cidre de glace est exquis, mais vous ne voudrez pas quitter leur domaine sans avoir d'abord assisté à une déguster pour goûter à tous les autres cidres disponibles (mes deux préférés étaient aux extrêmes: le cidre aromatisé à la framboise et celui aromatisé au cassis).<br /><br />Ainsi, le cidre de glace a maintenant une appellation au Québec et une certification, qui est censée être apparue sur certaines bouteilles pour les fêtes. En espérant que vous pourrez vous méfier des immitations lorsque vous amènerez une bonne bouteille chez vos amis durant le temps des fêtes<br /><br /><br /><br />*La mise au point d'un procédé de fabrication d'un cidre de glace<br />http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk2/ftp01/MQ46629.pdf<br /><br />Article du Soleil sur la loi sur l'appellation<br />http://www.cyberpresse.ca/article/20070928/CPSOLEIL/70927211/6584/CPSOLEIL<br /><br />Résumé de l'émission "L'épicerie" sur le cidre de glace<br />http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/lepicerie/niveau2_2795.shtml<br /><br />Domaine Steinbach (cidrerie biologique sur l'île d'Orléans)<br />http://www.domainesteinbach.com/<br /><br />La face cachée de la Pomme:<br />http://www.cidredeglace.com/index_fr.html<br /><br />Ajout:<br />article de Slow Food Canada: L'ambre de l'automne<br />http://www.slowfood.ca/slowcanada_articles_view.php?id=34<br /><br /><blockquote>Même avec la mise en place d’une réglementation du vin de glace, cela n’empêche pas les imitations. Ziraldo mentionne comme exemple l’entreprise californienne, la California vintner Bonny Doon’s Vin de Glacière. Il est commercialisé comme «mo-faux icewine». Glacière signifiant "icebox". C'est du vin glacé, dit Ziraldo.</blockquote>Voilà un exemple d'appellation (cette fois, c'est le <span style="font-style: italic;">vin de glace</span>) où l'on utilise un titre fameux et réputé pour vendre une pâle copie.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-62324741999505765822007-11-18T23:05:00.001-05:002007-11-18T23:39:14.023-05:00L'auto-récolte et le concept de Selbsternte (Vienne)À défaut de pouvoir faire des recherches supplémentaires, je vais utiliser mes recherches de classe et en faire quelques billets intéressants. Voilà, comme j'ai beaucoup travaillé récemment sur l'agriculture urbaine, je vais lancer une liste d'innovations à ce sujet.<br /><br />La première d'entre elles vient d'Autriche. Ce pays comporte environ 8 millions d'habitants, et se situe à la limite entre l'Europe de l'ouest et de l'est. Sa capitale, Vienne, contient 20% de sa population, soit environ 1,6 millions de personnes.<br /><br />La particularité de Vienne? La Green belt. 48% de la ville est composée d'espaces verts, et 30% de la ville est composée d'un forêt! On ne blague pas avec la verdure dans la ville, et ça rapporte. En termes de conditions de vies évaluées dans 127 villes du monde, Vienne est la 3e ville avec la meilleure qualité de vie.<br /><br />L'agriculture urbaine dans la ville a été commencée en 1987, lorsque l'on a créé le concept de Selbsternte (traduction: auto-récolte). L'idée est bien simple: une parcelle de terre est cédée pour une exploitation agricole. On la sépare ensuite en cellules de 40 m² ou de 80 m². Pendant 136 jours chaque année, on loue ces cellules aux citoyens, qui viennent faire pousser leur nourriture en utilisant des procédés biologiques (les pesticides pourraient se propager dans les autres plantations ou rester dans l'air, à défaut de pouvoir être captés par la biosphère) et font leurs récoltes. Ils peuvent aussi profiter des conseils de fermiers sur place. Après ces 136 jours, les fermiers ferment les cellules et retravaillent la terre, afin que celle-ci soit prête pour l'année suivante.<br /><br />Ainsi, en 2002, 6.9 km² de la ville et des environs étaient réservés à l'auto-récolte. Rothneusiedl, le premier terrain de Selbsternte, fait 3.2 km². Des centaines de récolteurs obtiennent des légumes biologiques chaque année grâce à ce concept. Sur le marché conventionnel, il leur coûte moins cher de faire pousser leur nourriture que de l'acheter au supermarché. Sur le marché biologique, il en coûte environ 3 fois moins cher.<br /><br />Les Selbsternte ont aidé les citoyens qui y ont participé. Ils permettent de créer un des rares liens entre la nourriture que l'on mange et l'activité qui la produit (en fait, la nature la produit, mais dans la majorité des cas de ce que l'on mange, l'Homme y a donné un coup de pouce) et de pratiquer une activité à l'extérieur. Elle permet aussi de redonner une place à la nature dans la ville, ce qui n'est pas toujours facile à faire avec sérieux. Cette place est aussi occupée de façon utile, par la production de nourriture.<br /><br />Il faut dire que les jardins communautaires de Montréal font pâle figure comparé aux espaces verts de Vienne (remarquons que Montréal a une position fort enviable au niveau de la verdure, malgré tout). Aucun d'entre eux ne fait bien plus qu'un acre. La demande est très faible, et les jardins sont souvent installés sur des terrains contaminés n'ayant pas de valeur mobilière. On cultive la nourriture dans des "bacs à sables" (un boxe en bois de quelques pouces de haut) que l'on a rempli de terre, afin de permettre l'agriculture dans une terre saine et non-contaminée, dans plusieurs cas. C'est ainsi dans deux des trois jardins près de chez moi que j'ai pu visiter.<br /><br />En Europe, un jardin est un signe de richesse. Le château de Versailles est un lieu extrêmement riche, magnifique, mais ses jardins étaient la richesse de l'époque. Plusieurs Européens font pousser de la nourriture dans les cours de Montréal, allant de la vigne aux tomates, en passant par les jalapenos et les figues. En Amérique, on tend à mesurer la richesse avec d'autres indicateurs. On aime avoir le gros char et mettre les grosses lumières à Noël. Peut-être qu'il manque quelque chose pour prétendre être vraiment heureux et vraiment riche.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-60830988978158534542007-11-14T23:24:00.000-05:002007-11-14T23:46:28.326-05:00La vérité sur les frais de scolarité<a href="http://www.blogger.com/www.tuitiontruth.ca">Tuitiontruth</a> est un site internet qui caricature le discour des gens, pour la majorité de la classe aisée ou simplement ignorants, qui se posent en faveur de la hausse des frais de scolarité. Voici un extrait sur YouTube:<br /><br />En voilà quelques-uns qui frappent un peu:<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=pjWPEMPlZZc">http://www.youtube.com/watch?v=pjWPEMPlZZc</a><br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=TlLvDNC0aC0">http://www.youtube.com/watch?v=TlLvDNC0aC0</a><br /><br />Les informations sont disponibles en français ET en anglais. En voilà une qui répond à l'argument que la hausse des frais représente une bière par semaine (à 1000$ par année supplémentaires en frais d'ici 2012, plus les frais afférents, je crois qu'on ne consomme pas les mêmes bières...).<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=vvFl6iNzQns">http://www.youtube.com/watch?v=vvFl6iNzQns</a><br /><br />D'ailleurs, en réponse à ceux qui traitent les étudiants d' "enfant-rois", cela semble stupide, car les étudiants contribuent au même ratio dans l'éducation post-secondaire qu'il y a 10 ans, grâce à l'élévation des frais afférents. Par contre, là où le désengagement a été fait, c'est du côté des gouvernements que ces gens (qui nous traitent d'enfant-rois et offrent des baisses d'impôts de 900 millions e dollars) ont élu. Le manque a gagner en éducation est de 400 millions de dollars, soit moins de 50% de cette baisse d'impôt, et pour 950 millions, il serait possible de régler le manque à gagner en éducation ET d'offrir la gratuité scolaire.<br /><br /><a href="http://www.tuitiontruth.ca/index2.php?pageid=6&lang=fr&style=3">Les mythes</a> dénoncés sont très nombreux sur le site de Tuitiontruth.ca . En voici un:<br /><br /><h3></h3><blockquote><h3><span style="font-size:100%;">Mythe</span></h3><span style="font-size:85%;"> Les frais de scolarité sont plus élevés au Canada qu’au Québec. Nous prenons du retard, et devons rattraper la moyenne canadienne. </span><h3><span style="font-size:100%;">Réalité</span></h3><span style="font-size:85%;"> La dette moyenne des étudiant-es au Canada est presque deux fois plus élevée qu’au Québec. D’ailleurs, on voit un lien direct entre les frais de scolarité et la dette, car les frais de scolarité moyens au Canada sont de 4,200$ contre 1700$ au Québec, et la dette moyenne canadienne est de plus de 28,000$ contre environ 14,000$ au Québec. Des frais de scolarité plus élevés veulent tout simplement dire plus d’endettement pour les étudiant-es au Québec.<br /><br />Le Canada se classait premier dans la liste des pays au plus haut Indice de développement humain (IDH), le barème employé par les Nations unies pour évaluer le niveau de vie des pays du monde. Depuis, les frais de scolarité à l’université ont augmenté de façon significative et le Canada a chuté en sixième position. Quatre des cinq pays qui ont devancé le Canada ont un système d’éducation entièrement gratuit, du primaire à l’université inclusivement. Coïncidence?</span> </blockquote> Quatre des cinq pays avec l'IDH le plus élevé offrent la gratuité scolaire, et la dette étudiante au Canada est équivalente au double de la nôtre. Quand on dit qu'il faut revenir à la moyenne canadienne, les Canadiens demandent à redescendre à la moyenne Québécoise.<br /><br />Les frais de scolarité sont un des seuls domaines où le Québec est chef de file en Amérique (mais pas dans l'OCDE, où nous tirons de l'arrière sur la moyenne), et nous choisissons nous-mêmes de retourner en arrière... C'est malheureux pour l'esprit de la réforme sociale, d'attendre que le reste du Canada ait fait quelque chose pour décider de, nous aussi, le mettre en application.<br /><br />P.S. Dans 15 minutes, c'est mon anniversaire ^^.Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8245069665185773985.post-16649616110578311072007-11-07T21:34:00.001-05:002007-11-14T23:24:17.183-05:00Theo Jansen: L'ingénérie et l'art - et ce qui définit la viePersonnellement, je hais le terme "ingénérie". C'est laid. Mais le terme "génie" réfère à tant de choses à la fois. Imaginez-vous à dire à un anglophone que le mot "génie" en français peut se traduire comme étant: genius, engineer, djinn (ou genie), wonderful (une idée de génie!) et à tant d'autres termes. Normal que nos ingénieurs soient si imbus d'eux-mêmes! On nous dira ensuite que les ingénieurs ne sont pas présomptueux. Mais bon... à mon avis, cela est une des lacunes de notre langue, pourtant si riche, qui mériterait d'être amélioré.<br /><br />Je vous présente une vidéo de Theo Jansen, un "artiste" qui tente de créer de la vie! Vous avez bien entendu, de la vie. Et selon certains standards, il l'a déjà fait. Il a créé des "créatures de plages" capables de bouger grâce à de l'énergie (la nôtre est de la nourriture) et de réagir à des stimulis. Cette forme de vie est presque autonome.<br /><br />Theo Jansen - Dans une publicité de BMW<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=a7Ny5BYc-Fs">http://www.youtube.com/watch?v=a7Ny5BYc-Fs</a><br /><br />Une merveilleuse phrase qu'il nous donne est la suivante: "Les frontières entre l'art et l'ingénérie n'existent que dans nos têtes!"<br /><br />En effet, certains des plus grands inventeurs de ce monde étaient des artistes. Les modèles de Leonardo Da Vinci ont inspiré les gens comme les frères Wrights, ses modèles de dessins de l'échelle humaine sont encore utilisés pour définir l'homme, etc.<br /><br />Je trouve extrêmement belles ces créatures de Theo Jansen, et d'un point de vue biologique, je ne vois encore rien qu'il ne leur manque pour être appelées des "espèces vivantes".<br /><br />Elles bougent par elles-mêmes, sont capables de prendre des décisions et se nourissent d'un nutriment (le vent) pour se mobiliser. Certains diront qu'elles ne peuvent se reproduire, mais les mules en sont incapables et sont quand même vivantes. Certains diront qu'il n'y a pas de métabolisme intelligent à l'intérieur, mais elles sont capables de réagir aux stimuli externes, comme le font les plantes ou des créatures qui n'ont pas de cerveau et vivent dans la mer.<br /><br />Alors j'aimerais savoir, selon vous: les créatures de Theo Jansen, sont-elles vivantes ou ne le sont-elles pas, et pourquoi?<br /><br />Ajout: Un autre vidéo sur YouTube, d'un modèle qui tenterait de "montrer" par simulation le fonctionnement des StrandBeests de Theo Jansen.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=-GgOn66knqA">http://www.youtube.com/watch?v=-GgOn66knqA</a><br /><br />Copié du site des strandbeest (beach creatures):<br /> <p><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-family:Arial,Helvetica,sans-serif;font-size:85%;" ><blockquote>"Artist Theo Jansen studied science at the University of Delft in Holland. After sticking to painting for seven years, he embarked upon a project with a flying saucer - which really flew. It flew over the town of Delft in 1980, drawing the people into the streets and sending the police into pandemonium. For about the last ten years he has been busy with the creation of a new nature - not with pollen or seeds, but with plastic yellow tubes. He makes skeletons which are able to walk in the wind. Eventually he wants to put herds of these animals out on the beaches to live their own lives."</blockquote></span></p><p>http://www.strandbeest.com/#<br /></p>Manxhttp://www.blogger.com/profile/16731638470319778767noreply@blogger.com4