samedi 2 février 2008

Bonne Bouffe / Malbouffe

Alors qu'on apprend qu'un enfant sur 4 au Québec souffre d'embonpoint, certaines personnes s'opposent à la décision du gouvernement du Québec de retirer la malbouffe des écoles, sous le principe de l'économie qu'offre le HAMbourgeois. Car nous savons tous que les gens fortunés ne mangent pas de hamburgers dans les cafétérias d'école, et que la seule raison pour s'en acheter est que cela est abordable. L'est-ce vraiment?

Les conséquences de notre alimentation sont nombreuses, et vous les connaissez. Risques de diabète de type 2 (une épidémie comme il n'en existe que très peu) accrus, de problèmes cardiaques à long terme, condition physique diminuée (quoique l'exercice est un bien meilleur remède que la nourriture). Oui, le hamburger est parfois moins cher pour les écoles qu'une bonne (ce qui est rare à trouver) assiette de riz et de poulet au légume, mais il faut transmettre le message que c'est ce que nous cherchons. Et à long terme, il en coûte moins cher d'offrir de la bonne nourriture que de traiter des maladies dues à l'embonpoint.

Il est correct d'offrir aux gens de la nourriture rapide. De CHOISIR de l'offrir dans nos institutions publiques, à nos enfants, dans leur milieu d'études, alors que l'obésité et l'embonpoint deviennent des enjeux sociaux, je ne suis pas pour. Si les gens veulent aller manger chez Burger King, qu'ils le fassent s'ils le désirent. Mais nos institutions doivent transmettre le message que nous n'appuyons pas de telles actions.

Malheureusement, des entreprises comme Coca-Cola et Pepsi offrent de grands montants pour obtenir le monopole des boissons à vendre dans les écoles. Ces contrats apportent des sommes importantes (et bienvenues!) dans les écoles. Il serait bien que nos écoles aient la chance d'offrir de bonnes alternatives de breuvages moins sucrés, autres que l'eau Aquafina (et ses saveurs imbuvables) et Dasani. Mais encore là, cela est une autre problématique plus compliquée.

http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/14092007/92082.shtml

J'ajoute une parenthèse; on remarque, depuis quelques temps, la popularité des "menus bleu", du petit bonhomme bleu (Va-y, fais-le pour toi), de courants comme le défi 5/30 qui incitent les gens à être en meilleure santé. Ce n'est pas une mode. Les gens sont conscients de leur condition physique et veulent être en forme et en santé.

P.S. Je suis un bien piètre cuistot. Je vous fais une confidence: moi et ma copine cuisinons très très mal, mais cela ne signifie pas que je cuisine de mauvaises choses, ou que je n'aime pas les résultats. Je vous laisse donc une de mes recettes simples, pour les nuls comme moi, et qui ne demande pas de lourdes connaissances en arts culinaires.

Je vous encourage à laisser une annonce de recette de nourriture simple et (plus ou moins) santé que vous affectionnez particulièrement. Publiez-la sur votre blogue ou ajoutez ici un petit commentaire avec la recette ^^.

Poulet ou légumes et riz.

Ingrédients
-Légumes au goût
-Riz
-Poulet grillé en poitrines ou fricassée de tofu
-Huile d'olive
-Épices et fines herbes au goût
-Ce que vous voulez, soyez originaux et n'ayez pas peur!

Recette bien simple:
Coupez vos légumes et versez de l'huile d'olive dans un wok (ou un poêle, mais j'aime bien les woks). Vous devez avoir obligatoirement des oignons coupés fins, mais ajoutez-y les légumes que vous préférez. Personnellement, je penche pour le céleri et les carottes tranchées en rondelles. Cuisinez à feux moyen-élevé.

Pendant ce temps, commencez votre riz. Ma méthode donne toujours un riz extrêmement collant et qui reste sur l'estomac, mais je ne suis pas difficile.

Lorsque les oignons dans le wok seront presque transparents, ajoutez du poulet ou du tofu. Je conseille la préparation de tofu du Commensal, par rapport à quoi que ce soit d'autre, car je la trouve très bonne ^^. Ajoutez-y vos épices et ce que vous voulez à ce moment-là (j'ajoute souvent de la sauce soya ou de la moutarde de dijon, ou des cachoux, du sel et du poivre). Cuisez jusqu'à ce que votre viande, tofu ou cachou soit tendre et fermez le rond. Servez avec votre riz.

Voilà! Dépendamment de la quantité de ce que vous mettez, vous aurez 3 à 4 portions, avec un seul sac de viande ou de tofu. Au total, votre repas "de luxe" vous aura coûté 10 à 12$ Soyons pessimistes et disons que cela revient 3,50$/portion. Vous aurez un bon repas, prêt en à peu près 30 minutes, qui vous reviendra aussi, voire moins cher qu'un Big Mac + Frites.

Bon appétit!

UPDATE
J'ajoute la chronique de Jean Baril, candidat de QS dans Terrebonne, sur la malbouffe. J'aime la vision de ses chroniques sur son comté. Ils sont adaptés à la situation et des problématiques locales, en plus d'offrir des solutions simples (je reproche peut-être de ne pas l'avoir assez élaboré, mais les chroniques font 1 minute chacune).

http://www.youtube.com/watch?v=6T9RYo27euc

3 commentaires:

Tym_Machine a dit...

Cette mesure est d'une débilité totale puisque plusieurs écoles sont à 2 coins de rue de fast food...

Si j'avais un BK, un PRK, un McDo, un Valentine ou une Belle province, je dirais bonjour à la hausse vertigineuse de mes profits...

Manx a dit...

Le but n'est pas les profits. C'est de se poser la question de ce que l'on est prêt ou pas prêt à accepter dans les écoles. L'interdiction d'affiliation aux gangs dans les écoles est interdite, et pourtant à l'heure du midi les jeunes sortent leur bandeau à l'extérieur de l'école. C'est la même histoire, sauf que l'école ne devrait pas avoir le mandat indirect d'encourager les jeunes à de mauvaises habitudes.

Et quel est le mal que cela aide les BK, McDo et le reste? Tant que l'école effectue le geste symbolique de ne pas appuyer ces mesures elle-même.

Anonyme a dit...

Dans ma famille on utilise la technique présentée dans ce E-Book gratuit ( http://www.encyclogoji.com/node/72 ) qui présente 8 règles à respecter pour se sentir en forme et atteindre un poids santé, qui ne coûte rien pour la plupart, jumelé à une consommation de Goji ( http://www.buygojifruits.com ). Les résultats sont assez impressionnants... du moins en ce qui concerne notre expérience.